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Laia Sanz, la perle catalane

Laia Sanz est une surdouée. Certainement la motarde la plus habile du rallye-raid. Elle n’a pas encore égalé Jutta Kleinschmidt, vainqueur du Dakar en auto (2001), mais ce qu’elle réalise sur deux roues est exceptionnel. Honda l’a bien compris en l’intégrant à son service de course officiel.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
La Catalane Laia Sanz (FREDERIC LE FLOCH / DPPI MEDIA)

Pour le monde de la moto, Laia Sanz est tout sauf une inconnue. Elle n’en finit plus d’empiler les titres mondiaux en trial et en enduro (15 au total). A 28 ans, elle aborde déjà son quatrième Dakar. Honda n’a pas résisté à l’appel de la sirène catalane et lui a proposé une moto pour le Dakar 2014. « La CRF 450 Rally est vraiment une moto de grand niveau. J'ai couru mes trois premiers Dakar sur des motos d'enduro adaptées au Dakar par divers kits. Là, c'est vraiment une moto de raid, plus légère, mieux équilibrée, plus rapide, dont les suspensions sont meilleures. C'est un changement total », savourait Laia Sanz avant le départ même si le trial et l’enduro l’ont empêché de la prendre en main.

Dans le top 20

Le grand public va lui apprendre à la connaître. Il suffit de regarder le classement général pour voir que la Catalane est dans le Top 20 des motos (17e à 4:54’29’’) derrière les ténors de la catégorie. « Je peux vraiment viser 25-30 mais il faut respecter le Dakar aussi ! Cette année je n'aurai pas de porteur d'eau et je ferai ma course seule. J'ai pour cela travaillé un peu l'aspect mécanique pour être autonome. » Malgré une première semaine très animée, la moto a donné entière satisfaction à la Catalane. Pas besoin de sortir les outils… En revanche, Sanz s’est illustrée dans les secteurs trialisants, son point fort. Robuste, elle a tenu le coup sous la forte chaleur de Tucuman. « J’ai eu une première semaine très dure, assurément la plus dure depuis que je fais le Dakar, a avoué la pilote Honda. Vu la difficulté, ça me donne beaucoup de fierté. » Encore quelques tours de roues et Valparaiso sera en vue. « On sait que cette course n’est jamais finie. » Alors prudence.

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