La malédiction pour Boero
Le hasard et le malheur ont ceci de commun qu'ils surgissent souvent sans que rien ne le laisse deviner. Le hasard justement veut que lorsque nous avions rencontré des pilotes autos argentins qui parlaient avec beaucoup de cur et de sens de ce que représentait pour eux le Dakar, ils étaient accompagnés de leurs compatriotes motards, parmi lesquels Jorge Boero. Lui aussi piaffait d'impatience de retrouver les sensations qu'il avait trop peu connues l'année dernière, en étant contraint à l'abandon dès la 6e étape. Il pensait avoir un peu plus de chance cette année, pour son deuxième Dakar. Il voulait surtout prouver, que même avec peu de moyens, sa petite Beta pouvait tenir la distance.
Pour sa famille, pour ses amis de motos pour qui le Dakar constituait la grande aventure, et qui l'enviait de pouvoir le faire, Jorge Andres Martinez Boero tenait à son défi. Il s'était bien préparé pour cela, avec l'espoir de porter les couleurs de l'Argentine jusqu'à Lima. La malédiction en a voulu autrement.
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