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La 5e étape du Dakar à la loupe

Voyage au sommet. Le Dakar atteint entre San Salvador de Jujuy (Argentine) et Uyuni (Bolivie) le point culminant de son histoire. Plus de 4600 mètres, jamais les concurrents n'auront roulé aussi haut lors d'une spéciale du rallye.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Le Salard d'Uyuni en Bolivie accueille le Dakar (FRANCK FIFE / AFP)

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Motos / Quads / Autos / Camions : Etape 642 km. Spéciale : 327 km

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Le parcours : Les premiers passages hors-piste

Le leitmotiv sera le même pour tout le monde : rejoindre Uyuni sans accroc. La deuxième partie de l'étape marathon se termine en apothéose. Sur fond de ciel bleu d'une pureté à faire pâlir la Côte d'Azur, les concurrents vont découvrir un festival de couleur. Un feu d'artifice de roches rouges, vertes, ocres, grises. Le tout parsemé de cactus et visité par des lamas. Les esprits tourmentés auront de l'eau pour leur moulin. Le turbo ne tournera pas à plein régime, en manque d'air comme les hommes. A l'entrée en Bolivie, la route va s'élever considérablement. A cette altitude, la végétation se raréfie et les pistes deviennent franchement caillouteuses et cassantes.

Au bord du précipice

Qui dit route de haute montagne dit précipice. Ce sera le cas autour de 4100 m avec un passage de 3 km sur une petite bande de terre au bord d'un abîme vertigineux. L'endroit sera surveillé par le PC Sécurité même si, selon Jean-Pierre Fontenay, vainqueur du Dakar 1998 et ouvreur pour ASO, "Dans ce genre de décor, la lumière « survie » s’allume. On fait la course bien sûr, mais il est évident que là, tout le monde se calme sur cette petite partie vraiment chaude." La montée se poursuivra sur une piste heureusement moins escarpée jusqu'à près de 4600 m avant une descente rapide puis sablonneuse vers le Salar d'Uyuni.

L'avis de Jean-Pierre Fontenay sur le blog de Jean-François Kerckaert

"Un peu plus de 300km avec tout ce qu’il est possible de trouver en matière de pilotage sur piste. Franchement il y a de quoi prendre son plaisir. Du rapide, du très resserré, du très rapide mais avec de longues courbes qu’il faudra négocier avec un max de concentration. Il y a de tout et il faudra savoir s’adapter en permanence. Une vraie spéciale de sport !"

Vidéo - Les Recos : la 5e étape, marathon acte II 

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