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L'armada sécuritaire en ordre de marche

Cent-cinquante personnes mobilisées 24h/24, une soixantaine de médecins et chirurgiens, 5 hélicoptères, 10 véhicules médicalisés: l'armada sécuritaire du 34e rallye-raid Dakar , du 5 au 20 janvier de Lima à Santiago du Chili, s'est préparée, à cinq semaines du départ.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Pendant deux jours, cette semaine, les salles de réunion d'un hôtel de  l'Ouest parisien sont transformées en GQG (Grand Quartier Général), ou Poste de  Coordination Opérationnel (PCO) du plus grand rallye-raid  autos-motos-quads-camions du monde. C'est une répétition générale avant  l'offensive vrombissante qui va dévaler en janvier la côte Pacifique en  Amérique Latine. "La sécurité, explique Etienne Lavigne, le patron de l'épreuve, est la  priorité des priorités. Sa mise en place et son fonctionnement constituent l'un  des plus importants postes budgétaires du Dakar ". Devant leurs écrans, talkie-walkie et portable à proximité, tous revêtus de  la chemise blanche frappée au chiffre de l'organisateur de l'épreuve, A.S.O  (Amaury Sport Organisation), anciens gendarmes ou policiers, pompiers  professionnels et médecins urgentistes se transportent -en simulation- des  rives de la Seine aux contreforts de la Cordillère des Andes.Pendant l'épreuve, les uns seront sur le terrain, au Pérou, en Argentine et  au Chili, installés à chaque bivouac à bord d'un camion technique, les autres à  Issy-les-Moulineaux au siège d'ASO. Depuis 2009, l'année du premier Dakar  sur le continent sud-américain, la  mécanique et la division du travail entre les deux structures sécuritaires et  complémentaires sont bien rodées.

Iritrack, l'ange gardien

Tous les véhicules en compétition (459 en 2013) sont équipés du système  Iritrack de transmission data et vocal. Hautement sophistiqué, à multiples  fonctions, il donne en permanence la position du concurrent et lui permet  d'alerter le PCO pour tout incident de parcours. Son boîtier a trois boutons: bleu (simple entrée en communication), vert  (incident mécanique) et rouge (alerte, accident corporel). Ses signaux sont reçus en instantané au PC parisien dont les acteurs se  chargent de l'analyse, de la qualification et de l'urgence de l'appel. Ils le  répercutent au PC sur le terrain, qui met en oeuvre les moyens de récupération  ou de secours adéquats. "Lors du Dakar -2012, 4.900 signaux de toutes sortes ont été émis par les  concurrents. Vingt-huit interventions et évacuations sanitaires terrestres et  aériennes, sur blessures plus ou moins graves, ont été mises en oeuvre",  rappelle Jean-François Tardy, coordinateur du PC parisien, ancien colonel de  gendarmerie, ex-commandant en second du GIGN (Groupe d'Intervention de la  Gendarmerie Nationale). Les talkie-walkie crépitent, les portables sonnent, les communications  s'établissent entre de pseudo-concurrents dont le rôle est interprété par des  membres de l'organisation, Etienne Lavigne en tête, et les deux centres  opérationnels de secours. "Mike One (hélico médical), rendez-vous au kilo(mètre) 130 de la SSP  (spéciale) motos-quads, un blessé inconscient..." Les messages sont transmis en  français, anglais et espagnol.  Les futurs anges gardiens du Dakar  sont concentrés, déjà dans la course...  depuis Issy-les-Moulineaux: le Dakar  2013 a commencé!

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