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Holowczyc ne lâche rien

Les Mini ne se lâchent pas. Par crainte de voir Sven Quandt réfléchir à la suite du Dakar et les dangers d'une lutte fratricide, les pilotes jouent leur va-tout et se rendent coup pour coup. Cette fois c'est Krzysztof Holowczyc a remis les gaz et s'est adjugé la 5e étape du Dakar entre Chilecito et Fiambala. Le Polonais réussit la meilleure opération de la journée en grignotant près de quatre minutes à Peter. Seul l'Américain Gordon et son Hummer, 2e, ont rivalisé.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Devenu l'un des haut lieu des Dakar sud-américain, Fiambala entretient sa légende. A voir les premiers écarts en tête, il va y avoir un premier gros écrémage sur ce Dakar. Devant, les trois Mini ont creusé le trou et se préparent déjà à un rude combat interne. A l'arrivée, c'est le Polonais Holowczyc qui s'impose avec 1'01'' sur Robby Gordon, le seul "non-Mini" à tirer son épingle du jeu avec son Hummer, 3'52 sur Peterhansel et 7'47" sur Roma. "La spéciale était en fait assez facile, car il a dû pleuvoir la nuit dernière ce qui a rendu le sable beaucoup plus porteur, et j'ai pu vraiment attaquer", raconte le vainqueur du jour. "Mais bien sûr certaines cuvettes dans les dunes restaient très molles et il fallit vraiment bien accélérer dans les montées, je suis d'ailleurs passé juste à côté de giniel qui était planté. Bon ça reste une spéciale piégeuse, mais vraiment sympa à piloter, surtout que j'ai changé encore mes réglages de suspensions et aujourd'hui la voiture volait littéralement au-dessus des dunes".

Derrière, De Villiers cède énormément de terrain avec près de vingt minutes perdues sur le vainqueur. Au général, "Peter" reste en tête mais sait d'où vient le danger. "On a bien limité la casse car nous ne nous sommes pas perdus, même si pour cela on a dû un peu ralentir pour ne pas rater la bonne passe dans chaque dune puisqu'on ouvrait mais en tout cas, nous n'avons jamais tourné en rond", relatait l'homme aux 9 victoires sur le Dakar.

Al-Attiyah le maudit

La couac le plus inattendu est celui d'Orlando Terranova. Deuxième de la 4e étape mercredi, il ne se doutait pas que ce serait son dernier coup d'éclat sur cette édition 2012. Victime d'une incroyable prise de bec avec son coéquipier Andy Griver, l'Argentin a jeté l'éponge. Cette séparation pas vraiment à l'amiable coûte cher car l'équipe pouvait espérer rallier Lima dans le wagon des dix premiers.

Pour Nasser Al-Attiyah, le podium s'éloigne pour de bon après de nouveaux soucis sur son Hummer. Victime d'un problème de refroidissement, il a encore dû s'arrêter de longueqs minutes en piste. En lâchant 23'55" au Polonais, le Qatari ne peut plus viser que des victoires d'étapes. C'est dur à avaler mais c'est le lot des sports mécaniques. "La sangle de la roue de secours s'est détendue et la roue a arraché l'arrivée d'eau au moteur qui du coup a surchauffé, donc nous avons dû nous arrêté de longues minutes pour réparer puis re-remplir le réservoir d'eau, et nous avons perdu beaucoup de temps. Mais qu'est-ce que je peux y faire?", déclarait le pilote Hummer, fataliste.

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