Vettel: "On aime et on hait ce GP"
Q: Que vous inspire cette nouvelle pole position, vécue dans votre stand ?
R: "C'était un sentiment étrange, j'étais debout dans le stand, il ne restait plus que deux minutes et je savais que c'était trop tard (pour ressortir). C'est encore pire quand on voit que les autres font une dernière tentative et qu'on ne peut rien y faire. Je regardais de près les temps partiels de Romain (Grosjean), Nico (Rosberg) et Mark (Webber) en particulier. Heureusement, mon dernier secteur était assez bon pour que je reste devant. C'était très serré à la fin avec Nico. Ça aurait pu rater, donc je suis très heureux du résultat. La voiture a été phénoménale tout le week-end et l'écart d'hier (avec les autres) était un peu une surprise. Aujourd'hui, c'est mieux que prévu, surtout avec les Mercedes si proches de nous".
Q: Sera-t-il plus difficile de gagner ici, par rapport à Spa et Monza ?
R: "Oui, sûrement. C'est l'une des courses les plus dures de l'année, et même la plus dure, physiquement et mentalement, parce qu'elle est très longue. Un seul tour, c'est déjà long, parce qu'il y a tellement de virages et parce qu'il n'y a quasiment pas de place pour la moindre erreur. C'est très bosselé et on transpire beaucoup, même quand on ne fait que deux tours de qualification. Donc la chaleur et l'humidité jouent un rôle important, c'est évident. La pole est la meilleure position au départ, car il est très délicat de doubler ici. Mais comme c'est toujours une course très longue, il y aura plein d'opportunités pour tout le monde. En général, la voiture de sécurité sort au moins une fois pendant la course".
Q: Qu'est-ce qui vous plait tant dans ce GP de Singapour ?
R: "Je ne sais pas. On court de nuit, et même si ce GP n'est pas au calendrier depuis plusieurs décennies, on a l'impression que c'est déjà un classique, et c'est aussi un très bel endroit. Ce circuit est un gros défi pour nous tous, car il est très long, avec beaucoup de virages, et c'est difficile de rester concentré sur toute la durée d'un tour. En qualifications, quand on fait tout bien sur un tour, c'est un sentiment fantastique. Et en général ici, la course dure près de deux heures. Donc en même temps on aime et on hait ce GP. C'est le défi que j'aime ici, qu'on aime tous quand on vient ici".
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