Vettel : "C'est toujours spécial de venir ici"
Quels sont vos premiers souvenirs de ce circuit d'Hockenheim ?
Sebastian Vettel : "La première fois, c'était avec mon père, en 1992. J'avais cinq ans et on est venus un vendredi, il pleuvait beaucoup, c'était l'ancien circuit. On a attendu que les voitures sortent, que celle de Michael (Schumacher) sorte, mais elles ont juste fait un tour d'installation. C'était déjà beaucoup pour moi. Rien que le fait de les voir, de les entendre, de voir les projections d'eau, c'était unique, donc c'est un bon souvenir. Deux ans plus tard, on a assisté au Grand Prix dans la tribune principale et il faisait très chaud. Je me souviens qu'ils vendaient de l'eau pour 10 Deutsche Marks (6 euros environ), c'était très cher pour l'époque. On s'est rendu compte après qu'ils remplissaient des bouteilles avec de l'eau du robinet, donc c'était du bon +business+. Après ça, je me souviens de plusieurs courses, notamment en Formule BMW et en Formule 3, comme les deux Nico (Rosberg et Hülkenberg)".
Comment expliquez-vous que vous n'ayez jamais réussi à gagner ce GP d'Allemagne, ou à remporter un Grand Prix en juillet ?
S.B: "Si ça ne marche pas cette année, il faudra peut-être déplacer ce GP en août, ou en juin. Non, je n'en sais rien, et je ne crois pas à un problème de mauvaise date ou de mauvais mois. Ce n'est pas très loin de là où je suis né (ndlr: à Heppenheim, à 44 km), où j'ai grandi, et c'est toujours spécial de venir ici. Le passage dans le "Motodrom", c'est l'une des meilleures portions (de circuit) de tout le calendrier, parce que c'est vraiment bourré de monde. Dans le passé, on roulait dans la forêt et on revenait vers le paddock pour passer dans le +Motodrom+, où tout le public se trouvait. C'est toujours aussi incroyable aujourd'hui. On tourne à droite et on se retrouve dans une sorte de stade, c'est particulier. J'espère qu'on verra beaucoup de drapeaux allemands ce week-end et qu'il y aura une belle ambiance. Avoir la chance de courir dans son pays, c'est vraiment très spécial, et gagner ici ce serait incroyable, donc je vais encore essayer".
Qu'est-ce que ça fait d'avoir 104 points de moins que la saison dernière après neuf Grands Prix ?
S.B: "104 points ? Bon, d'accord, c'est différent, bien sûr, mais l'an dernier nous avons vécu une saison incroyable, avec un bon début, beaucoup de points et beaucoup de victoires. Cette année, j'ai déjà été victime de deux abandons et, globalement, c'est une saison compliquée. Il y a beaucoup de gars et beaucoup de voitures qui sont très compétitifs, donc c'est forcément très différent, jusqu'à maintenant. Mais je me sens aussi heureux que l'an dernier à la même époque et j'ai hâte d'entamer ce week-end. Je pense surtout que la saison est loin d'être finie".
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