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Vergne: "Ecrire une grande histoire"

Pour sa 3e saison de F1 dans le baquet de la Toro Rosso, Jean-Eric Vergne part, comme tous les pilotes, sans repère: "Les changements (de règlementation technique) sont importants, et le fait qu'on n'ait pas de référence va nous permettre sur des bases extrêmement saines. Tout ce que je sais, c'est que le 'boulot' de chaque pilote avec son ingénieur sera extrêmement important", estime-t-il.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

- Que pensez-vous de votre nouvelle voiture, la Toro Rosso STR9?
Jean-Eric Vergne:
"C'est la première Toro Rosso +100% James Key+ (ndlr: le directeur  technique de Toro Rosso, arrivé fin 2012). Cela aura d'autant plus de valeur si  on arrive à aller vite. L'équipe a fait un énorme boulot pour la préparer à  temps et nous donner une très bonne base. Il va ensuite y avoir des évolutions  conséquentes pour Melbourne, puis j'espère qu'on fera le meilleur développement  possible pendant la saison. C'est encore trop tôt pour dire quelle va être la  chose la plus difficile à gérer pendant les week-ends de course. Les  changements (de règlementation technique) sont importants, et le fait qu'on  n'ait pas de référence va nous permettre sur des bases extrêmement saines. Tout  ce que je sais, c'est que le +boulot+ de chaque pilote avec son ingénieur sera  extrêmement important".
   
- Comment abordez-vous le partenariat avec Renault, en tant que pilote  français ?
J.E.-V:
"C'est génial. On sait que Renault est exceptionnel dans son travail  avec les équipes, que ce sont les meilleurs motoristes, et que les gens de Toro  Rosso sont très compétents. Là les deux équipes partent d'une page blanche,  pour écrire je l'espère une grande histoire. On se parle en français, sauf  quand je parle avec mon nouvel ingénieur, car c'est important qu'il comprenne  tout ce qu'on se dit. Il est excellent, il a une grosse expérience de la F1, et  tout va dans la bonne direction. Il va falloir travailler beaucoup plus que les  années précédentes, d'abord pour comprendre, et aussi pour aiguiller les  motoristes vers les cartographies moteur les plus bénéfiques pour nous, pour  qu'on puisse bien piloter les voitures".
   
- Quels sont vos objectifs en 2014, pour votre 3e saison de F1 ?
J.E.V:
"Cela n'a aucun sens de mettre un objectif, car la redistribution des  cartes est très importante. Même après ces essais de Jerez, on ne pourra pas  donner une hiérarchie des équipes de F1. Il faudra attendre la première course  pour avoir une idée, et se fixer des ambitions réelles. Kvyat (son coéquipier)  débute (en F1), mais c'est un pilote très rapide, qui va sûrement me 'titiller'  pendant les 'qualifs', même si c'est en Australie. Ca ne veut strictement rien  dire. Le plus gros challenge va être de bien comprendre la voiture et de tirer  le maximum de ses capacités, autant en 'qualifs' qu'en course. J'ai beaucoup  travaillé le côté technique cet hiver. Ce que j'ai retenu, c'est que plus on  apprenait, moins on savait, tellement c'est compliqué".

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