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Un débris à l'origine des crevaisons

Des crevaisons sans conséquence de Sebastian Vettel (Red Bull) et Fernando Alonso (Ferrari), vendredi à la fin de la 2e séance d'essais libres du Grand Prix de Belgique de Formule 1, étaient dues à un débris métallique sur la piste, a indiqué Pirelli samedi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Temps de lecture : 1 min
 

L'information a été donnée en priorité aux pilotes, avant la 3e séance  d'essais libres samedi matin, par le directeur de course Charlie Whiting. Ce débris métallique, de 5 cm de long, provenait d'un patin abîmé sur la  Lotus de Kimi Räikkönen et a été retrouvé à la sortie du virage 13, celui des  Fagnes. Il correspond exactement à l'entaille sur le pneu de Vettel, selon Pirelli.

Les deux monoplaces d'Alonso et Vettel avaient été victimes d'une crevaison  sur le même pneu, arrière droit, à quelques minutes d'intervalle, en fin de  séance. Après les dernières séances d'essais des catégories annexes, des  techniciens de Pirelli sont allés chercher dans ce virage et ont trouvé le  débris à proximité des vibreurs.

L'Espagnol Pedro de la Rosa, pilote d'essais Ferrari et président de  l'Association des pilotes de Grand Prix (GPDA) s'est dit "très heureux" que  Pirelli ait trouvé une explication à ces deux crevaisons, sur un circuit belge  qui est l'un des deux plus rapides du calendrier (plus de 230 km/h de moyenne  au tour) avec celui de Monza, en Italie.

Après une épidémie de crevaisons au GP de Grande-Bretagne, le 30 juin à  Silverstone, due à une conjonction de facteurs techniques, Pirelli a introduit,  fin juillet en Hongrie, une nouvelle gamme de pneus renforcés qui, jusqu'à  présent, ont donné satisfaction aux pilotes.

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