Sebastian Vettel:"Le titre se rapproche"
Que vous inspire cette nouvelle victoire ?
Sebastian Vettel: "C'est une victoire merveilleuse. Je n'ai pas pris un très bon départ, et c'est toujours délicat ici, avec le premier virage qui arrive très vite et la ligne droite qui suit, où on ne peut pas se faire aspirer par quelqu'un d'autre quand on est la voiture de tête. J'ai quand même pu rester devant, c'était crucial, et j'ai pu creuser un petit écart, mais ce n'était pas facile. Ma voiture était bonne mais les deux Lotus étaient fantastiques, Kimi et Romain étaient très compétitifs, notamment sur les longs relais. Lors de la première sortie de la voiture de sécurité (au 32e tour), j'étais à deux virages de l'entrée des stands, donc j'ai été averti tout de suite et j'ai pu rentrer pour changer de pneus. J'aurais pu rester en piste encore deux ou trois tours mais ça n'a rien changé à ma stratégie. Quand la course a repris, j'ai vu une autre voiture devant moi et je n'ai rien compris, mais j'ai quand même ralenti. A la fin, c'est dur de savoir si les neutralisations m'ont aidé ou non".
Votre équipe a semblé très inquiète pour vos pneus, et vous ?
S.V. : "Les pneus n'étaient pas un problème, à la fin de la course, et j'ai pu aller assez vite pour creuser à nouveau un écart sur Kimi. C'est une piste difficile pour les pneus, surtout les pneus avant. A un moment, on a même un peu l'impression qu'ils redeviennent bons, mais en fait ils sont complètement morts, et si on bloque les roues, on est piégé. J'en étais conscient, mais c'est toujours bon de pouvoir compter sur l'équipe pour nous alerter, car il faut être prudent".
Envisagez-vous d'être sacré au Japon, ce qui est désormais possible ?
S.V.: "J'ai hâte d'être au Japon, car c'est sûrement le plus beau circuit du monde, et que les fans sont complètement dingues là-bas. J'ai 77 points d'avance au championnat mais j'essaye de ne pas y penser. Il y a deux ans, c'est là-bas que j'ai été sacré, mais c'était une chance incroyable. Il y a encore beaucoup de points à distribuer (ndlr: 125 au maximum en cinq manches) et nous devons continuer à travailler, à rester vigilants, même si le titre se rapproche".
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