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Sebastian Vettel: "Cette victoire, c'est pour Jules"

Sebastian Vettel, vainqueur en Hongrie de son 41e GP de F1, a ensuite dédié sur le podium, en français, cette victoire à Jules Bianchi, le pilote de réserve de la Scuderia Ferrari, décédé le 17 juillet et dont il avait porté le cercueil, mardi à Nice.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
La joie de Sebastian Vettel après sa victoire (JEAN MICHEL LE MEUR / DPPI MEDIA;JEAN MICHEL LE MEUR)

Que vous inspire cette victoire très spéciale, votre première victoire  en Hongrie ?
Sebastain Vettel: "Cette victoire, c'est pour Jules (en français, sur le podium). C'était  une semaine incroyablement difficile, pour tout le monde, et je la dédie aussi  à tous les gens de chez Ferrari. On savait qu'un jour ou l'autre il (Jules)  aurait fait partie de notre équipe, de cette famille. C'est incroyable, les  hauts et les bas qu'on peut traverser. A la fin, ce qui nous réunit tous, c'est  notre passion commune, le fait que nous aimons la course plus que tout, même si  nous sommes tous différents. C'était une semaine difficile, déjà mardi (pour  les obsèques à Nice), et on a encore pensé à Jules sur la grille (en présence  de la famille Bianchi). C'était très émouvant et difficile ensuite de se  remettre dans le rythme (de la course qui allait commencer). Mais après, quand  on se retrouve dans la voiture, qu'on abaisse la visière, il y a tellement de  choses qu'il faut vérifier, on n'a plus vraiment le temps de penser à autre  chose".
   
Qu'avez-vous pensé quand vous avez appris que la voiture de sécurité  allait sortir (suite à la sortie de piste d'Hülkenberg) ? 
SV: "On a bien compris que ça n'allait pas nous aider (en réduisant les  écarts en tête, ndlr), mais il est évident que cela a rendu la fin de course  plus intéressante. Nous avions pris un bon départ et c'était crucial de prendre  tout de suite la tête de la course. Ma voiture n'était pas évidente à piloter,  mais efficace, et j'ai pu tenir un bon rythme jusqu'au bout. Je veux vraiment  remercier l'équipe pour les progrès réalisés depuis vendredi, et tout s'est mis  ensemble aujourd'hui pour qu'on gagne, malgré la voiture de sécurité".
   
Comment avez-vous vécu cette 41e victoire en F1, qui vous permet  d'égaler Ayrton Senna ?
SV: "J'ai pris un super départ, puis j'ai perdu le soutien de Kimi  (Räikkönen, son coéquipier chez Ferrari), à cause du problème qu'il a eu. A la  fin, c'était un peu tendu et il fallait que j'attaque à nouveau (pour résister  à Rosberg). Si l'on prend ces deux derniers jours, les hauts et les bas, en  termes d'émotion et de performance, je pense qu'on peut difficilement faire  mieux. Et c'est encore plus satisfaisant quand on termine tout ça devant. Le  total de victoires de Senna, c'est aussi quelque chose d'incroyable, je ne sais  pas comment trouver les mots. Et j'ai tendance à repenser à Jules, à sa  famille, car ça dépasse tout le reste".

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