Rosberg: la "grosse bagarre"continue
Qu'est-ce que ça vous fait de gagner ici pour la deuxième année d'affilée ?
Nico Rosberg : "C'est une autre journée spéciale pour moi, ça c'est sûr. Mon père (ndlr: Keke Rosberg, champion du monde 82) est fier et ça me rend heureux, aussi pour mes amis qui étaient tous là ce week-end. Ca rend les choses encore plus spéciales. Lewis (Hamilton) a très bien piloté et il m'a mis la pression jusqu'au bout. J'ai ménagé mes pneus et réussi à garder un petit écart jusqu'à l'arrivée, grâce à mes pneus plus frais. C'est fantastique et je suis très heureux pour toute l'équipe, qui nous a construit une voiture incroyable. Lewis enchaînait les bons résultats (ndlr: quatre victoires d'affilée) et il fallait vraiment que je coupe cet élan, c'est un peu ce que j'ai réussi à faire ce week-end. En plus, je reprends la tête du championnat".
Avez-vous eu peur de tomber en panne d'essence ?
N R : "La situation était critique et j'ai été surpris, car il fallait que je fasse un gros changement dans mon style de pilotage, en passant différemment les vitesses pour économiser du carburant, alors que j'avais Lewis juste derrière moi. Ce n'était pas un moment facile, mais une fois de plus l'écurie a bien géré tout ça et m'a fait faire tout ce qu'il fallait. Je sais que je peux leur faire confiance à tout moment, donc je ne me pose pas trop de questions. S'ils me demandent de rentrer au stand, je rentre. Après, j'ai repris un bon rythme et ça allait, mais c'était quand même difficile".
Où en est votre relation amicale avec Lewis ?
N R : "Ca va. Nous avons discuté et l'avantage c'est que nous nous connaissons bien, depuis longtemps. On s'est encore assis ce week-end pour discuter ensemble. Je ne ferai aucun commentaire sur ce qui est écrit dans la presse, surtout si c'est inventé par les journalistes, et je pense que Lewis continuera à faire la même chose. Il a toujours été fort, notamment mentalement, donc je ne m'attends pas du tout à ce qu'il craque, c'est sûr. C'est une grosse bagarre qui va continuer".
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