Cet article date de plus de douze ans.

McLaren dans le viseur de Vettel

En léger retrait par rapport aux McLaren-Mercedes de Jenson Button et Lewis Hamilton, Sebastian Vettel espère hausser le ton à Sepang pour disputer la victoire aux deux Anglais. Le double champion du monde en titre débarque en terrain conquis en Malaisie où il reste sur deux victoires. "On a quelques petits problèmes à résoudre et on va essayer de leur rendre la vie plus difficile en Malaisie", a expliqué l'Allemand après le GP d'Australie dimanche.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 4min
 

Duel au sommet entre McLaren et Red Bull

A Melbourne, Jenson Button avait récupéré la même chambre que lors de ses victoires en 2009 et 2010. Un signe positif pour l'Anglais, de nouveau vainqueur en Australie dimanche dernier. Double tenant du titre à Sepang, Sebastian Vettel optera-t-il pour la même tactique ? En ce début de saison, copier les McLaren semble la bonne solution pour Red Bull qui doit réagir ce week-end. Vettel et Webber doivent surtout faire beaucoup en qualifications pour jouer un rôle en course. Il y a toutefois un paramètre qu'on ne maîtrise pas en Malaisie : la météo. Décrite par certains comme "la course la plus chaude du monde", l'étape malaisienne du F1 Circus se termine souvent, quand il ne pleut pas, avec des pilotes épuisés dans des cockpits où il fait plus de 50 degrés. D'où l'intérêt d'être très affûté, comme par exemple Button, 2e l'an dernier derrière Vettel, un grand amateur de triathlons.

Derrière le duel inévitable entre McLaren, qui a peut-être encore une petite longueur d'avance avec la MP4-27, et Red Bull, dont la RB8 a encore du potentiel à explorer, se profile une bagarre acharnée pour le podium entre Mercedes et Lotus, qui rêvaient d'un meilleur résultat à Melbourne. Du côté des pilotes des Flèches d'Argent, Michael Schumacher a déjà gagné trois fois à Sepang, alors que Nico Rosberg court toujours après sa première victoire en Grand Prix. Chez Lotus, Kimi Räikkönen s'est imposé deux fois en Malaisie, notamment en 2003, sa première victoire en F1, et en 2008, dans une Ferrari, alors que Romain Grosjean n'y est venu qu'une seule fois, en GP2. "C'est peut-être mon circuit préféré", confie le Franco-Suisse. Placé sur la 2e ligne à Melbourne, à côté de "Schumi", il n'a pas pu en profiter puisque sa course s'est arrêtée au 2e tour, direction cassée suite à un passage en force de Pastor Maldonado (Williams). Et Schumacher non plus, boîte de vitesses hors d'usage dès le 11e tour.

C'est donc l'heure de la revanche, déjà, pour Lotus qui a marqué quelques points en Australie, grâce à Räikkönen (7e), mais pas assez à son goût, et pour Mercedes, arrivé plein d'espoir à l'Albert Park et reparti avec un zéro pointé, Rosberg (12e) étant la principale victime de l'emballage final provoqué par Daniel Ricciardo (Toro Rosso). Il y aura deux autres candidates sérieuses au podium de Sepang, la Scuderia Ferrari de Fernando Alonso, 5e à Melbourne, surtout si les conditions sont changeantes, et la surprenante Sauber, 3e du championnat constructeurs grâce à ses deux chasseurs de points, Kamui Kobayashi et Sergio Perez, respectivement 6e et 8e à l'Albert Park. Chez HRT, la première victoire serait de parvenir à se qualifier. A chacun ses ambitions.

Lors de la deuxième séance d'essais libres, c'est le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) qui a signé le meilleur temps. Avec un chrono de 1 min 38 sec 172/1000, supérieur de 15 centièmes de seconde de son meilleur temps du matin, le champion du monde 2008 a devancé la  Mercedes W03 de Michael Schumacher, l'autre McLaren de Jenson Button et l'autre  Mercedes de Nico Rosberg, alors que les Red Bull ont pris un peu de recul. Dans l'écurie championne du monde, Mark Webber s'est contenté du 7e chrono et Sebastian Vettel du 10e, devancé aussi, dans l'ordre par les Toro Rosso de Daniel Ricciardo (5e) et Jean-Eric Vergne (8e), la Ferrari de Fernando Alonso (6e) et la Lotus de Romain Grosjean (9e).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.