Magny-Cours veut le Grand Prix de France
Voici quelques mois, il n'était plus question d'accueillir un Grand Prix de Formule 1 en France. Trop de pollutions, pas assez d'argent, à l'heure où le pétrole devient un luxe, les monoplaces n'avaient pas le vent en poupe dans l'Hexagone. Avec le soutien ardent du Premier ministre, François Fillon, la piste du Castellet a été activée, avec une programmation en alternance avec le GP de Spa en Belgique a été mise sur pied. Et il semblerait que Magny-Cours n'ait pas dit son dernier mot. "A l'inverse du Paul-Ricard, nous n'avons pas d'investissements lourds à faire pour l'accueil du public", indique Serge Saulnier, président de la société d'exploitation du circuit nivernais, dans L'Equipe. "Et du département à la région, nous possédons une cohérence et une unité politique (PS) pour faciliter le tour de table financier".
Pointé du doigt pour son éloignement et et son isolement, le circuit de Magny-Cours pourrait bénéficier d'une alternance au plus haut sommet de l'Etat pour le relancer, mais il n'est pas certain que Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, trouve la localisation plus à sa convenance. Et la volonté des dirigeants du circuit d'avoir chaque année l'épreuve, au lieu d'une alternance avec la Belgique prônée par Paul-Ricard, pourrait aller à l'encontre de son désir d'avoir toujours plus d'épreuves dans des pays nouveaux aux dépens de la "vieille" Europe.
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