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Magny-Cours veut le Grand Prix de France

Le circuit Paul-Ricard au Castellet n'est pas le seul projet en piste pour l'accueil du Grand Prix de France de F1 dans les années à venir. Selon L'Equipe, le tracé nivernais conserverait des chances. Soutenu par les collectivités locales de la région et des départements de la Nièvre, de l'Allier et du Cher, le projet espère recevoir les bolides tous les ans, contrairement à son homologue sudiste qui part sur le principe d'un Grand Prix tous les deux ans.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Voici quelques mois, il n'était plus question d'accueillir un Grand Prix de Formule 1 en France. Trop de pollutions, pas assez d'argent, à l'heure où le pétrole devient un luxe, les monoplaces n'avaient pas le vent en poupe dans l'Hexagone. Avec le soutien ardent du Premier ministre, François Fillon, la piste du Castellet a été activée, avec une programmation en alternance avec le GP de Spa en Belgique a été mise sur pied. Et il semblerait que Magny-Cours n'ait pas dit son dernier mot. "A l'inverse du Paul-Ricard, nous n'avons pas d'investissements lourds à faire pour l'accueil du public", indique Serge Saulnier, président de la société d'exploitation du circuit nivernais, dans L'Equipe. "Et du département à la région, nous possédons une cohérence et une unité politique (PS) pour faciliter le tour de table financier".

Pointé du doigt pour son éloignement et et son isolement, le circuit de Magny-Cours pourrait bénéficier d'une alternance au plus haut sommet de l'Etat pour le relancer, mais il n'est pas certain que Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, trouve la localisation plus à sa convenance. Et la volonté des dirigeants du circuit d'avoir chaque année l'épreuve, au lieu d'une alternance avec la Belgique prônée par Paul-Ricard, pourrait aller à l'encontre de son désir d'avoir toujours plus d'épreuves dans des pays nouveaux aux dépens de la "vieille" Europe.

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