Cet article date de plus de dix ans.

Magny-Cours négocie toujours pour un GP

Le circuit de Magny-Cours est "toujours en négociations" pour obtenir l'organisation d'un Grand Prix de France de Formule 1 "dès 2015", a déclaré lundi son président, Serge Saulnier, sur la chaîne télévisée Infosport+.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

"Nous sommes toujours en négociations avec la FOM, la société promoteur du  Championnat du Monde de Formule 1 dirigée par Bernie Ecclestone. Effectivement  nous sommes candidats à une date en 2015, mais pour l'instant rien n'est  signé", a indiqué M. Saulnier dans l'émission "+ de F1". "Pour l'instant, ce qu'il nous manque avant de proposer notre candidature au travers de la FFSA, c'est d'apporter des garanties qui nous permettent de  nous engager sur le montant de la redevance proposée par Bernie Ecclestone",  a-t-il ajouté. "Un tour de table a été réalisé au travers d'un groupement d'intérêt  public, a-t-il précisé. Ce tour de table regroupe la région Bourgogne, le  département de la Nièvre ainsi que les départements du Cher et de l'Allier, qui  sont à proximité de Magny-Cours et qui bénéficient des retombées économiques  d'un Grand Prix, ainsi que l'agglomération de Nevers. L'ensemble de ces  collectivités territoriales se sont regroupées au sein du groupement d'intérêt  public afin de financer une partie de cette redevance, puisque le reste le  serait par la billetterie".  

"J'ai le sentiment qu'aujourd'hui on est arrivé au bon moment pour signer  cet accord, donc j'espère et j'aimerais que ça se fasse avant l'été", a-t-il  conclu. Magny-Cours a succédé en 1991 au circuit Paul-Ricard du Castellet pour  l'organisation du Grand Prix de France, qu'il a accueilli jusqu'à la dernière  édition de l'épreuve, en 2008. La Fédération française du sport automobile (FFSA), organisateur et  promoteur, a renoncé alors au statut de promoteur financier, entraînant  l'annulation du rendez-vous français de la F1. Le gouvernement français a entrepris en 2011 d'en relancer le projet, qui  s'est orienté vers une alternance dans le calendrier des Grands Prix de  Belgique, à Spa-Francorchamps, et de France au Castellet. Mais Magny-Cours ne  renonce donc pas.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.