Magny-Cours négocie toujours pour un GP
"Nous sommes toujours en négociations avec la FOM, la société promoteur du Championnat du Monde de Formule 1 dirigée par Bernie Ecclestone. Effectivement nous sommes candidats à une date en 2015, mais pour l'instant rien n'est signé", a indiqué M. Saulnier dans l'émission "+ de F1". "Pour l'instant, ce qu'il nous manque avant de proposer notre candidature au travers de la FFSA, c'est d'apporter des garanties qui nous permettent de nous engager sur le montant de la redevance proposée par Bernie Ecclestone", a-t-il ajouté. "Un tour de table a été réalisé au travers d'un groupement d'intérêt public, a-t-il précisé. Ce tour de table regroupe la région Bourgogne, le département de la Nièvre ainsi que les départements du Cher et de l'Allier, qui sont à proximité de Magny-Cours et qui bénéficient des retombées économiques d'un Grand Prix, ainsi que l'agglomération de Nevers. L'ensemble de ces collectivités territoriales se sont regroupées au sein du groupement d'intérêt public afin de financer une partie de cette redevance, puisque le reste le serait par la billetterie".
"J'ai le sentiment qu'aujourd'hui on est arrivé au bon moment pour signer cet accord, donc j'espère et j'aimerais que ça se fasse avant l'été", a-t-il conclu. Magny-Cours a succédé en 1991 au circuit Paul-Ricard du Castellet pour l'organisation du Grand Prix de France, qu'il a accueilli jusqu'à la dernière édition de l'épreuve, en 2008. La Fédération française du sport automobile (FFSA), organisateur et promoteur, a renoncé alors au statut de promoteur financier, entraînant l'annulation du rendez-vous français de la F1. Le gouvernement français a entrepris en 2011 d'en relancer le projet, qui s'est orienté vers une alternance dans le calendrier des Grands Prix de Belgique, à Spa-Francorchamps, et de France au Castellet. Mais Magny-Cours ne renonce donc pas.
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