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Hamilton : "Comme en karting"

Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes), vainqueur à Bahreïn de son 24e Grand Prix de Formule 1, devant son coéquipier Nico Rosberg, a ensuite expliqué que ce duel lui avait rappelé, pendant la course, ses débuts "en karting" contre le même adversaire et ami.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Qu'est-ce que ça vous fait de gagner ici pour la première fois ?
Lewis Hamilton: "Ca m'a pris du temps pour gagner ici, donc je suis vraiment fier. Je  suis très reconnaissant à l'équipe d'avoir travaillé si dur pour nous permettre  de monter tous les deux sur ce podium, devant ce superbe public. C'était  excitant. Nico a piloté de manière fantastique pendant toute la course, il a  été très loyal, et c'était très dur de le garder derrière moi, surtout à la  fin. Je n'avais jamais gagné ici, sauf peut-être en Formule 3, en 2004, donc ça  a mis du temps à venir. C'était l'une des courses les plus difficiles de ma  carrière, la dernière fois c'était peut-être à Indianapolis en 2007, donc ça  fait un bail".
   
Racontez-nous ce gros duel avec Rosberg, vu de l'intérieur...
L.H: "Ce week-end avait bien commencé pour moi, puis j'ai perdu un peu de  rythme alors que Nico a progressé. Je savais que j'avais besoin d'un bon départ  aujourd'hui. J'ai d'abord réussi à creuser un écart, avec mon premier train de  pneus, et globalement tout s'est bien passé pour moi, sauf quand la voiture de  sécurité est sortie (ndlr: au 42e tour) et qu'on s'est retrouvés avec des pneus  différents (medium pour Hamilton, tendres pour Rosberg, pour les dix derniers  tours). Nico a été très rapide avec son dernier train de pneus tendres donc  j'étais sur le fil du rasoir tout le temps et c'était un vrai soulagement quand  j'ai passé la ligne d'arrivée. Quand on se bagarre contre son coéquipier, c'est  très dur de prendre les bonnes décisions sur le meilleur endroit où placer sa  voiture, où freiner".
   
Comment avez-vous fait pour résister jusqu'au bout ?
L.H: "C'était incroyablement difficile, l'une des situations les plus  délicates pour moi depuis longtemps. Je pense que l'avantage des pneus tendres  peut être estimé à un peu plus de six dixièmes de seconde, sur nos voitures,  alors c'était très dur de garder Nico derrière moi, en dehors de mon aspiration  et de la possibilité pour lui d'utiliser le DRS (ndlr: aileron arrière  ajustable, qui permet de doubler si on est à moins d'une seconde de la voiture  de devant). J'ai dû attaquer à fond pendant les dix derniers tours et je pense  que c'était une course exceptionnelle, vu les conditions. Nous n'avons pas fait  une course comme ça, avec Nico, depuis nos débuts en karting. Je viens de lui  en parler, je ne me souviens pas de l'année, mais c'était notre première grosse  bagarre: il a mené pendant toute la course et je l'ai doublé dans le dernier  tour, pour gagner. J'étais sûr qu'il allait me faire la même chose aujourd'hui,  c'est à cela que je pensais dans ma tête".

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