Grand Prix de France : Le circuit Paul-Ricard reprend ses droits 28 ans après
Du champêtre Magny-Cours à l'ultramoderne Paul-Ricard
Le 5 décembre 2016, Christian Estrosi, président délégué de la région PACA, annonce fièrement le retour du Grand Prix de France dans le calendrier de la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Exit le "champêtre" Magny-Cours (les mots sont de Bernie Ecclestone, l'ex-grand argentier de la Formule 1). Le circuit de la Nièvre a beau avoir été un succès populaire, il n'a jamais réussi à résoudre sa très faible rentabilité. Le JDD rappelle qu'en 2008, il accusait un déficit de 1.3 millions d'euros en grande partie causé par le prix du plateau à payer à Ecclestone.
La Formule 1 revient finalement sur le circuit Paul-Ricard du Castellet dont le dernier grand prix remonte à 1990. Il faut dire qu'il présente un avantage. Les monoplaces de F1 ne l'ont jamais vraiment quitté. Paul-Ricard est devenu un circuit d'essais moderne et très rentable.
Le retrait du Grand Prix de France au calendrier de la FIA a été un crève-coeur. Dès que la décision a été donnée, on s'est activé en coulisses. 10 ans plus tard, les monoplaces reviennent sur le bitume français. Gilles Dufeigneux, chef de cabinet adjoint de François Fillon, qui lui confie le dossier du Grand Prix de France dès 2007, concède au JDD que le choix est arrêté sur le circuit du Castellet "depuis 2011" même si Ecclestone a toujours rêvé de transporter le Grand Prix de France à Paris.
Sur le plan sportif : La guerre Hamilton - Vettel continue
Grâce à sa victoire lors du Grand Prix du Canada, Sebastian Vettel (Ferrari) a repris les devants au classement pilotes. Il devance désormais Lewis Hamilton (McLaren) d'une petite unité, avec 121 points. Pas question de laisser l'Allemand prendre de l'avance. Leur guerre pour le titre de champion de F1 2018 animera la course. Aucun des deux coureurs ne s'est imposé en France.
Sur le circuit de Magny-Cours, Lewis Hamilton avait réussi à décrocher une troisième place en 2007. Deux ex-vainqueurs retrouveront le bitume français : Fernando Alonso (2005 - Renault) et Kimi Räikkönen (2007 - Ferrari). Bien sûr, aucun pilote de la grille ne s'est déjà exprimé sur le circuit du Castellet. La dernière course de Formule 1 accueillie, remonte à 1990.
Dépassements encouragés
Pour le grand retour de la F1 sur le circuit Paul-Ricard, il y aura deux zones DRS afin de permettre un maximum de dépassements. La première se trouve dans la ligne droite des stands, la seconde dans la première partie de la ligne droite du Mistral, et c'est dans cette zone que les monoplaces atteindront 340km/h. La FIA se laisse un droit de modification et pourrait ajouter une autre zone DRS dans la seconde portion de la ligne droite du Mistral explique L'Equipe.
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