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GP du Mexique : Lewis Hamilton vainqueur mais pas encore titré, nouveau doublé pour Mercedes

Lewis Hamilton (Mercedes) a remporté dimanche le Grand Prix du Mexique devant Sebastian Vettel (Ferrari) et l'autre Flèche d'argent, celle de Valtteri Bottas. Avec le podium de son coéquipier, Hamilton devra patienter pour être officiellement sacré champion du monde des pilotes. Le prochain Grand Prix, aux Etats-Unis, pourrait voir le tenant du titre conserver sa couronne. Parti en pole position, le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) n'a pu faire mieux que quatrième, plombé par les choix stratégiques de son équipe et un problème au stand.
Article rédigé par Loris Belin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Au jeu des stratégies à tâtons, Lewis Hamilton s’en est le mieux sorti. Le leader du championnat du monde a remporté le Grand Prix du Mexique dimanche, malgré un incident lors du premier tour. Le Britannique a profité d’un grand micmac tactique pour décrocher son dixième succès de la saison. Celui-ci ne suffit pas pour autant à lui offrir un sixième titre de champion du monde, avec la troisième place de son dernier adversaire, son voisin de stand Valtteri Bottas. Les deux Ferrari n’ont pas profité de leur départ en première ligne, Sebastian Vettel terminant 2e, Charles Leclerc 4e.

Cette victoire, Hamilton est allé la chercher en résistant plutôt qu’en combattant. Propulsé troisième et sur la trajectoire propre de la piste par la pénalité de Max Verstappen après la qualification, "LH44" a dû cravacher pour offrir un centième succès à Mercedes. Poussé deux roues dehors dans la première ligne droite par Sebastian Vettel, il a ensuite été tancé par Verstappen parti juste derrière lui, et a terminé dans les dégagements. Son retour en pleine piste aurait pu lui coûter cher, mais le Britannique s’en est tiré sans trop de mal.

Hamilton a ensuite tiré profit des erreurs tactiques des trois écuries de tête. Mercedes, Ferrari, Red Bull… les responsables des stratégies des leaders ont tous pensé que les pneus de leurs monoplaces allaient souffrir et se dégrader rapidement. Peine perdue, non seulement les gommes ont tenu, mais celles censées être plus durables que rapides se sont finalement avérées le meilleur compromis. Encore fallait-il ne pas rentrer aux stands trop tard, tout en résistant ensuite jusqu’à la fin du Grand Prix avec ces pneus "durs". Et comme à Monaco plus tôt dans la saison, le leader du championnat a prouvé qu’il était le plus fort dans cet exercice.

Hamilton à quatre points du titre

Il a eu beau se plaindre auprès du choix de son team - son habituel stratège étant absent pour raisons médicales – dès la mi-course, cette orientation a finalement porté ses fruits. Rentré aux stands au 24e des 71 tours, Hamilton a pu profiter de cette stratégie à un seul arrêt et au bon timing pour passer devant Vettel et Bottas sans avoir à les dépasser en piste. Charles Leclerc aurait pu le priver d’un nouveau bouquet, le 83e de sa carrière, mais un problème sur sa roue arrière droite lors de son deuxième ravitaillement lui a fait perdre quatre secondes et le podium.

Ce jeu d’échecs a accouché d’un train entre les quatre pilotes de tête, tous séparés de deux à trois secondes jusqu’au drapeau à damier. Pour le spectacle, on repassera. Mais cette partie de manivelles rapproche un peu plus Hamilton d’un sixième titre de champion. Il lui suffira de décrocher quatre points de plus que Bottas le week-end prochain à Austin, un de ses circuits préférés, pour s’assurer de rester sur le trône de la F1.

Derrière le quatuor de leaders, Red Bull a sauvé l’honneur avec la bonne course d’Alexander Albon, cinquième, et longtemps dans le rythme des cadors avant son passage aux stands, et la dixième place de Max Verstappen, bon dernier à la fin du premier tour suite à une crevaison, et auteur d’une remontée dont il est coutumier. Le local Sergio Perez (Racing Point) termine meilleur des autres, 7e. Le Français Pierre Gasly (Toro Rosso) termine 9e, Romain Grosjean à la peine avec sa Haas est 17e, même devancé par la Williams de George Russell.

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