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GP de Russie : Hamilton veut écraser le chat noir

Malchanceux depuis le début de saison, Lewis Hamilton espère que la fortune lui sourira de nouveau à Sotchi. Le Britannique n'a plus trop de temps à perdre car son coéquipier Nico Rosberg a déjà pris la tangente au classement. Comme souvent, les Ferrari devraient arbitrer ce duel entre les Flèches d'Argent. Mais certainement à distance.
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Face à Rosberg, Hamilton fait l'iceberg. Le triple champion du monde, parfois réputé pour son tempérament bouillant, veut garder son sang-froid après un début de saison qui a vu Nico Rosberg remporter les trois premières épreuves de la saison. Battu parfois à la régulière, mais plus souvent en raison de circonstances de course particulièrement défavorables, le Britannique ne désespère pas et continue de croire à son étoile. Surtout si c'est celle à trois branches de Mercedes. 

Sotchi et sa piste dessinée dans le parc olympique de la citée balnéaire des bords de la mer Noire semblent être le terrain idéal pour tendre une embuscade à Rosberg et reprendre le pouvoir. "C'est une course que j'ai remportée les deux fois et un circuit qui me convient assez", note sobrement Hamilton. Décidément marqué du sceau de la sagesse, il poursuit : "beaucoup de choses m'ont traversé l'esprit après la Chine. Mais après toutes ces années, l'expérience m'a appris à rester calme et à continuer d'avancer lorsque je prends des coups", a reconnu l'Anglais qui, s'étant élancé dernier sur la grille à Shanghai en raison d'un problème moteur en qualifications, était remonté jusqu'à la septième position, lâchant encore 19 points à Rosberg au championnat.

Rosberg regarde dans ses rétros

Jamais dans l'histoire un pilote ayant remporté les trois premiers GP n'a laissé échapper la couronne mondiale rappellent les statistiques. "Un seul mauvais week-end et cette avance disparaîtra", contredit Rosberg qui se veut aussi modeste que pragmatique à l'orée du rendez-vous russe. Et il sait également que la menace, même si elle est plus diffuse, ne viendra pas uniquement de l'autre Mercedes. "Ferrari et Red Bull n'ont pas encore montré leur potentiel. Ils sont sûrement plus rapides que ce qu'on a vu jusqu'ici et nous savons qu'ils sont très proches de nous", a-t-il d'ores et déjà prévenu.

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