GP de Belgique : Esteban Ocon débute ses classes avec Manor
« Il est le futur de la discipline. » Quand Toto Wolff, le patron de l’écurie Mercedes, parle d’Esteban Ocon en ces termes, on ne demande qu’à le croire. Annoncé comme le grand espoir de la monoplace en France après le regretté Jules Bianchi, Esteban Ocon a tout à prouver du haut de ses 19 ans. Champion d’Europe de F3 2014 en battant Max Verstappen et titré lors de la dernière course la saison dernière en GP3 Series, le Normand attendait une ouverture en F1. Mercedes, qui l’avait repéré plus jeune, l’a placé en 2016 dans le 3e baquet de Renault avec la bénédiction de Frédéric Vasseur, le patron de la compétition de l’écurie française.
Rattraper le retard sur Max Verstappen
Invité aux essais libres 1 de chaque Grand Prix, il déjà plus de 2500 km au compteur. Sa prochaine étape débute dimanche avec son premier départ en course sur le toboggan des Ardennes. C’est entre Spa et Abu Dhabi qu’Ocon sera jugé. « L’âge n’est qu’un nombre au final. Vous devez montrer que vous êtes capable de conduire en F1 et le montrer aux bonnes personnes, a-t-il expliqué lors de la conférence de presse du GP de Belgique. Je pense que c'est la chose la plus importante. Quand vous arrivez en F1, alors vous devez être performant comme Max (Verstappen) a su le faire. Voilà l'objectif pour moi. »
Ocon veut entrer dans les points au plus vite
Devenu la référence des jeunes pilotes, Max Verstappen est la trajectoire à suivre pour Ocon. Pas si simple quand on conduit une Manor, 10e équipe du championnat sur 11. Dans ce genre de cas, la première mission est de prendre le meilleur sur son coéquipier : Pascal Wehrlein. Le Néerlandais a six mois d’avance sur le Français et jouit lui aussi d’une bonne étoile au-dessus de sa tête, celle de Mercedes. « Moi, je découvre mais l’idée c’est d’être très vite dans les points », affirme-t-il avec l’ambition de vite dépasser Wehrlein qui en a un d’avance grâce à sa 10e place en Autriche. Ça a bien commencé avec le 16e temps des premiers essais libres à Spa, trois places devant son coéquipier.
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