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GP d'Azerbaïdjan - Lewis Hamilton, la fin de la disette à Bakou ?

Lewis Hamilton a traversé six courses sans en gagner une seule, pour la deuxième fois depuis quatre ans et le début de la suprématie Mercedes. Entre les trois dernières épreuves de 2017 et les trois premières en 2018, le Britannique reste bloqué à 62 succès. Les Flèches d'Argent peinent à se frayer un chemin vers la victoire, avant le 7e acte, à Bakou pour le Grand Prix d'Azerbaïdjan. Mais le Britannique, champion du monde en titre, n'a que 9 points de retard sur le leader allemand du championnat.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

28e course consécutive dans les points, c'est un record. Mais les deux podiums depuis le début de la saison (2e en Australie, 3e à Bahrein) et la 4e place ramenée de Chine ne peuvent combler Lewis Hamilton.

Depuis la saison 2014, soit un an après son arrivée dans l'écurie Mercedes, le pilote britannique n'a connu une telle série sans victoire qu'une seule fois. C'était entre la saison 2015 (3 dernières courses) et 2016 (les 5 premières). Entre les trois derniers grands prix de la saison 2017 (Mexique, Brésil et Abou Dabi) et les trois premiers de 2018 (Australie, Bahrein et Chine), il a enchaîné six courses sans victoire. Cela ne l'avait pas empêché d'être couronné une quatrième fois dans sa carrière, et cela ne remet pas en cause sa capacité à conserver son titre mondial cette année. Pour le moment. C'est aussi la première fois depuis le début de la suprématie Mercedes (saison 2014) que les Flèches d'Argent enchaînent trois courses sans victoire.

Moins efficace avec une voiture rétive ?

A l'aube de cette nouvelle saison, Lewis Hamilton s'interrogeait sur sa capacité à se maintenir au plus haut niveau: "2017 a été le must au niveau de mes performances. Comment puis-je faire encore mieux que cela?" Cette question est plus que jamais d'actualité. Car sa monoplace n'est plus aussi dominatrice que par le passé. Ferrari, en course comme en qualifications, a retrouvé de sa splendeur, et Red-Bull a su tirer les marrons du feu en Chine. Pour sa part, le champion du monde peine. "Quand la voiture est performante et que Hamilton arrive à trouver le parfait équilibre avec elle, alors il est imbattable", juge son compatriote Jolyon Palmer, ancien pilote Renault. "A l'inverse, quand la voiture est plus difficile à mettre au point, c'est Bottas qui semble mieux la piloter".

Deuxième lors des deux dernières courses, le Finlandais n'est qu'à cinq points de son leader au championnat. Le recordman des pole-positions (73) et le deuxième pilote le plus prolifique de l'histoire (62 victoires derrière les 91 de Michael Schumacher) n'a pourtant pas abdiqué. Il n'a que neuf longueurs de retard sur Sebastian Vettel, 1er du championnat. Nico Rosberg, le dernier à l'avoir terrassé (avec la même voiture), pense que le rebond n'est pas loin: "Lewis rebondit toujours, et quand il revient, il est si fort qu'il est presque imbattable".

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