F1 : Max Verstappen en pole du Grand Prix du Canada, la surprise Nico Hülkenberg sanctionnée et rétrogradée à la 5e place
Quand la pluie s'invite sur un circuit de Formule 1, on ne peut jamais prédire ce qu'il va se passer. Et les gouttes ont une nouvelle fois bousculé la hiérarchie, samedi 17 juin, lors des qualifications du Grand Prix du Canada, sur le circuit de Montreal. Certes, la nouvelle pole position de Max Verstappen (Red Bull) - la sixième pour lui cette saison - n'a rien d'une surprise. En revanche, l'Allemand Nico Hülkenberg (Haas) a tiré son épingle du jeu au point de réaliser le deuxième temps de la Q3 sur une piste détrempée.
Hülkenberg sanctionné, la grille chamboulée
Mais faute d'un non-respect de la bonne vitesse sous drapeau rouge suite à la sortie de piste d'Oscar Piastri (McLaren), le pilote Haas a été puni de trois places par les commissaires. Cette sanction permet à Fernando Alonso (Aston Martin) et Lewis Hamilton (Mercedes), respectivement troisième et quatrième de ces qualifications, de grappiller un rang sur la grille, eux qui ont su tirer profit de la météo changeante sur la piste de Montreal, où la pluie a pris un malin plaisir à jouer à cache-cache. Les deux premières lignes sont donc modifiées : Verstappen-Alonso suivis d'Hamilton-Russell, de l'écurie allemande, celle qui est le plus passée entre les gouttes, contrairement à Alpine et Ferrari.
Côté tricolore, si la sixième place d'Esteban Ocon atténue la déception, le sort de Pierre Gasly a de quoi faire enrager. Le Français a en effet vu sa trajectoire coupée par Carlos Sainz (Ferrari) en Q3, et n'a pu réaliser son temps référence pour viser plus haut. "Je suis absolument dégoûté, c'était extrêmement dangereux ce qu'il s'est passé devant moi avec Carlos. Ce n'est pas la première fois que ça arrive avec lui. Ça nous ruine la qualif. Je suis écœuré", a commenté le Normand, dans une colère froide, au micro de Canal+.
"Je n'ai rien fait de mal. Si jamais je devais être pénalisé, ils devraient aussi pénaliser d'autres pilotes", a répondu Carlos Sainz, au même micro. À ses dépens, le pilote espagnol a été entendu. Il rétrograde de trois places et se retrouve 11e, juste derrière Charles Leclerc. Le pilote de la Scuderia Ferrari, lui aussi, a piqué une colère contre son staff après avoir demandé à plusieurs reprises à changer de pneus en Q2, sans être écouté. Résultat : le Monégasque n'a pas atteint la Q3 et n'a pas caché sa déception.
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