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Formule 1 : l'ancien pilote Jean Alesi renvoyé en correctionnelle après sa garde à vue à Avignon dans une affaire de dégradations

L'ancien pilote Ferrari sera jugé en 2023 par le tribunal correctionnel pour "dégradation du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes, fait commis dans le cadre d'un conflit familial".

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Jean Alesi lors du Grand Prix de Formule 1 de Russie, à Sotchi, le 26 septembre 2019. (VLADIMIR ASTAPKOVICH / SPUTNIK)

Jean Alesi, ancien pilote de Formule 1, avait été placé en garde à vue, avec son fils, lundi 20 décembre à Avignon (Vaucluse), où il a été entendu par la police pour avoir fait exploser un gros pétard contre la fenêtre du bureau de son beau-frère, a appris l'AFP auprès du parquet. Libéré, comme son fils, mardi 21 décembre, il a été renvoyé devant le tribunal correctionnel et sera jugé "pour dégradation du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes, fait commis dans le cadre d'un conflit familial" en 2023, a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Nîmes, Eric Maurel. Le fils de Jean Alesi sera poursuivi pour complicité dans cette même affaire.

Les faits se sont produits à Villeneuve-lès-Avignon, la ville gardoise où réside l'ancien pilote Ferrari de 57 ans. La police avait été appelée dimanche 19 décembre vers 22 heures par le voisinage, inquiété par le bruit d'une explosion. Grâce au numéro de plaque relevé par un voisin, les policiers ont pu déterminer que le véhicule aperçu sur place avant de s'éloigner tous feux éteints appartenait à José Alesi, le frère de l'ex-pilote, qui a été interpellé.

Jean Alesi comme consultant dans le paddock lors du Grand Prix du Mexique, le 5 novembre 2021. (ANTONIN VINCENT / AFP)

L'ancien pilote de la Scuderia s'est alors rendu lundi 20 décembre au commissariat, où il a dédouané son frère, expliquant que c'est lui qui se trouvait à bord de la voiture, avec son fils et un ami de celui-ci, et qu'il avait lui-même coincé un "gros feu d'artifice acheté en Italie" dans l'encadrement d'une fenêtre du cabinet d'architecte de son beau frère, "sans imaginer occasionner de tels dégâts", a expliqué le vice-procureur de NÎmes, Antoine Wolff, à l'AFP.

Alesi évoque une "mauvaise blague"

Jean Alesi, qui a effectué 13 saisons en Formule 1 pour une victoire en grand prix, a expliqué avoir seulement voulu faire une "mauvaise blague" à son beau-frère, en cours de séparation avec sa soeur, assurant ne pas être en litige avec lui.

Le beau-frère, qui dit n'avoir "pas de souci" avec Jean Alesi, a toutefois déposé plainte pour la dégradation de l'encadrement de sa fenêtre, a précisé M. Wolff. "Je suis assez sceptique quant à la notion d'une 'blague' effectuée à 22h00, sans que la personne visée sache de qui il s'agit", avait noté le vice-procureur de Nîmes.

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