Formule 1 / Grand Prix de Russie : la pole pour Bottas
Invaincue en quatre éditions du Grand Prix de Russie, Mercedes a la ferme intention de prolonger cette série : elle l'a démontré en dominant par l'entremise de Lewis Hamilton les deux premières séances d'essais libres sur le circuit de Sotchi vendredi, puis a remis ça en qualifications samedi en plaçant les flèches d'argent de Bottas et Hamilton en première ligne. Valtteri Bottas a dominé la Q3 du premier au dernier tour. Son coéquipier britannique était parti pour lui enlever la pôle dans le dernier tour, mais a laisser filer ses chances avec une sortie de piste sur un virage trop large.
L'autre Finlandais Kimi Räikkönen (Ferrari) complétera la première au départ dimanche à 14h10. Bottas a dominé son coéquipier Hamilton, qui a raté son deuxième et dernier tour en Q3 (dernière partie des qualifications), pour 145/1000 et Vettel pour 556/1000, signe du manque de rythme de la Scuderia ce week-end. S'élancer en pole position n'est toutefois pas une garantie de victoire comme l'a démontré Bottas l'an dernier, en dépassant les Ferrari, qui s'étaient qualifiées devant lui, au départ.
Le Danois Kevin Magnussen (Haas), 5e, est le "meilleur du reste", devant le Français Esteban Ocon (Force India), dont l'avenir en F1 est toujours plus qu'incertain pour 2019, et le Monégasque Charles Leclerc (Sauber), en partance pour Ferrari l'an prochain. Le Mexicain Sergio Pérez (Force India), le Français Romain Grosjean (Haas) et le Suédois Marcus Ericsson (Sauber), rétrogradé dans le rôle de troisième pilote de l'écurie suisse la saison prochaine, complètent le top 10.
Voir sur Twitter
Alonso, Red Bull et Toro Rosso en fond de grille
L'Espagnol Fernando Alonso (McLaren), les Toro Rosso et les Red Bull prendront le départ du Grand Prix de Russie dimanche en fond de grille, pour avoir changé des éléments de leurs monoplaces au-delà des limites autorisées. Alonso a en effet remplacé plusieurs composants de son moteur pour ce week-end, ce qui s'est traduit vendredi par une pénalité automatique imposée par les commissaires de course. Chez Toro Rosso, le Français Pierre Gasly et le Néo-Zélandais Brendon Hartley bénéficient d'une version améliorée de leur moteur hybride Honda.
Chez Red Bull, le Néerlandais Max Verstappen et l'Australien Daniel Ricciardo sont revenus à la version précédente de leur groupe propulseur Renault, le temps de résoudre les problèmes de fiabilité de la spécification la plus récente. On a appris vendredi soir qu'ils changeaient également de boîtes de vitesses, ce qui doit résulter en de nouvelles pénalités. Sauf pénalités supplémentaires, Alonso devrait donc s'élancer 16e sur la grille devant Gasly, Hartley, Ricciardo et Verstappen.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.