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Formule 1: Ferrari toujours aux avant-postes du deuxième jour des essais libres de Bahreïn, Magnussen surprenant leader

La Scuderia a continué d'impressionner vendredi à Bahreïn, avant que le pilote Haas Kevin Magnussen ne signe le meilleur temps en toute fin de journée.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Carlos Sainz Jr et sa Ferrari lors de la 2e journée d'essais libres à Bahreïn, le 11 mars.  (DIEDERIK VAN DER LAAN / DPPI MEDIA)

"Pour le moment, Ferrari a globalement l'air d'être la plus solide", disait le Britannique George Russell (Mercedes) jeudi. "Ferrari a l'air d'être l'équipe en forme du moment", a renchéri, vendredi 11 mars, le patron de Red Bull Christian Horner, après la nouvelle démonstration de force du cheval cabré en préambule à la nouvelle saison de Formule 1, qui débutera le 20 mars prochain.

Poker menteur

Auteur de ce qui est longtemps resté comme le meilleur temps de cette deuxième journée d'essais libres, Carlos Sainz Jr ne s'enflamme pas pour autant et annonce qu'on y verra plus clair lors des premières qualifications de 2022 samedi prochain, à Bahreïn toujours. "C'est typique de Mercedes de louer les autres avant d'écraser la concurrence lors de la première course", balaye Sainz, avant de laisser entendre que les données GPS montrent que l'écurie allemande en garde sous la pédale.

Surtout, il a tourné 479 millièmes plus vite que le champion du monde néerlandais Max Verstappen (Red Bull), deuxième, et 609 millièmes plus rapidement que le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes), quatrième.

La seconde Ferrari du Monégasque Charles Leclerc est septième mais elle a roulé le matin, sous une chaleur rendant la piste moins rapide. A noter également, la prometteuse 6e place de l'Alpine du Français Esteban Ocon, malgré un arrêt "par précaution" qui a provoqué un drapeau rouge dans l'après-midi.

Ricciardo finalement positif au Covid, retour réussi pour Magnussen

La journée a aussi vu le retour au volant du Danois Kevin Magnussen, rappelé in extremis par Haas pour disputer la saison 2022 à la place du Russe Nikita Mazepin, évincé suite à l'invasion de l'Ukraine. Et le vétéran a réussi ses premiers tours de roue, en signant le meilleur temps (1'33"207) en toute fin de journée, profitant d'un temps supplémentaire accordé à Haas tout le week-end suite à un problème de fret qui a contraint l'écurie américaine à manquer le début des essais vendredi. Ce temps reste toutefois à relativiser, puisque réalisé dans des conditions plus fraîches, propices à de meilleures performances.

Le Britannique Lando Norris (qui remplace pour le deuxième jour consécutif chez McLaren Daniel Ricciardo, malade depuis jeudi matin) a signé le huitiième temps malgré des problèmes de freins depuis la veille. Alors que le Team Principal Andreas Seidl se déclarait "assez optimiste quant à son retour dans la voiture demain", l'Australien a finalement été testé positif au Covid-19. Mais il devrait "être remis à temps pour le prochain week-end et le Grand Prix de Bahrein", assure le communiqué de l'équipe.

Nicholas Latifi (Williams), lui, n'a pu boucler que 12 tours le matin, avant d'être forcé de s'arrêter pour éteindre ses freins arrière en flammes. "Le problème qui a provoqué l'incendie était assez mineur", a indiqué son écurie sur Twitter.

"En ce qui nous concerne, la Mercedes est conforme aux règles qui ont juste été interprétées différemment."

Christian Horner, directeur de l'écurie Red Bull

en conférence de presse

Hors piste, Christian Horner a achevé d'enterrer la polémique sur la carrosserie de Mercedes et les pontons quasiment absents sur les flancs de la monoplace.

Jeudi, le média spécialisé Auto Motor und Sport avait rapporté les doutes du Britannique concernant la conformité de cette F1. Red Bull avait démenti et Horner s'est expliqué en conférence de presse vendredi : "Les commentaires cités n'ont certainement jamais été faits, affirme-t-il. La voiture est innovante, cette solution intéressante."

Reste à voir désormais "si c'est rapide ou non", poursuit Horner. "Seul l'avenir le dira mais, en termes de conformité, c'est à la Fédération internationale de l'automobile de juger." Ce qu'elle a fait, assurait Toto Wolff, le patron de Mercedes, jeudi.

Alors qui est le véritable favori pour 2022 ? La dernière journée des tests hivernaux samedi permettra d'en apprendre un peu plus sur les forces en présence. Non sans rappeler que la saison précédente, la première session d'essais à Barcelone fin février avait été dominée par Mercedes devant Red Bull...

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