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Force India ne tourne pas rond

L'ambiance autour du GP de Bahreïn n'est pas des plus sereines. Les opposants au régime en place continuent de manifester et ont provoqué quelques remous chez les écuries. Force India a ainsi perdu deux de ses techniciens, rentrés chez eux après l'explosion d'un cocktail molotov devant leur voiture mercredi. Vendredi, aucun incident n'a été constaté mais l'écurie indienne a décidé de ne pas participer à la 2e séance d'essais libres pour des "raisons logistiques".
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Paul di Resta (Force India) tourne sur le circuit de Sakhir

Rosberg confirme
Moins d'une semaine après sa première victoire en GP, Nico Rosberg confirme l'ascendant de la Mercedes. Le pilote allemand a réalisé le meilleur temps des essais du vendredi en 1'32"816 devant les Red Bull-Renault de Mark Webber (+ 0"446) et Sebastian Vettel (+ 0"709). Romain Grosjean (Lotus-Renault) est 9e. Vergne est 14e et Pic 20e.

"Nous avons décidé de modifier notre programme (de travail) pendant le reste du week-end, afin de nous assurer les meilleures performances possibles pendant la 3e séance d'essais libres (samedi matin), les qualifications (samedi après-midi) et la course (dimanche)", a indiqué Force India dans un communiqué. Dans la matinée, l'Ecossais Paul di Resta et l'Allemand Nico Hülkenberg avaient signé le 3e et le 6e temps de la première séance d'essais libres. Il est très rare de se priver d'une séance d'essais.

Si des raison logistiques ont été avancées par l'écurie, il semble aussi que la peur se soit emparée de certains membres du team, choqués par les incidents de mercredi soir. "Nous ferons ce que notre personnel souhaite faire en quittant le circuit pendant qu’il fera encore jour. C’est une décision prise avec l’émotion plus qu’avec la logique", a indiqué le Team Principal adjoint Bob Fernley sur Sky Sports. Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1 et patron de la FOM, a proposé aux membres de l'équipe Force India de "rentrer avec eux à l'hôtel, dans la même voiture (...), avec une escorte policière", a-t-il affirmé à l'AFP. L'écurie indienne n'a pas encore répondu à cette proposition.

Ecclestone a expliqué ne pas pouvoir annuler cette course déjà controversée. Selon lui, c'est à l'autorité sportive du Barheïn de demander une annulation auprès de la FIA. Il s'en est ensuite pris à la presse : "Ce qu'il nous faut vraiment, c'est un tremblement de terre, ou quelque chose comme ça, pour que vous puissiez écrire dessus. Tout ce que vous voulez, c'est une histoire, et Force India c'est une bonne histoire. Et quand il n'y a pas d'histoire, vous l'inventez, comme d'habitude. Donc rien ne change", a conclu le grand patron de la F1. Il est pourtant temps que la F1 et ses dirigeants arrêtent de se regarder le nombril.

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