Il n'est pas prévu de retour du Grand Prix de France au calendrier de la Formule 1, a affirmé le grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, réagissant aux propos du président du circuit de Magny-Cours, Serge Saulnier, selon lequel le circuit était "toujours en négociations" pour obtenir l'organisation d'un Grand Prix de France de Formule 1 "dès 2015". Ecclestone a donc adressé une fin de non-recevoir avec une phrase lapidaire: "Ils tapent à la porte mais je ne pense pas que nous allons pouvoir le faire".
Il semble que celui qui reste le grand ordonnateur de la F1 préfère les lieux plus exotiques et bien évidemment plus lucratifs que les circuits traditionnels qui ont écrit l'histoire de la F1, puisqu'il a évoqué ce week-end à Monaco l'idée par exemple d'un nouveau Grand Prix à Bakou en Azerbaïdjan. En revanche, outre le fait de recaler Magny-Cours, il n'a pas non plus rouvert la porte au circuit du Castellet, proche d'un accord avec lui fin 2012 mais à qui il manque toujours une dizaine de millions d'euros et des garanties financières pour boucler un budget F1, même un an sur deux.
Magny-Cours avait succédé en 1991 au Castellet pour l'organisation du GP de France qu'il a accueilli jusqu'à une dernière édition en 2008.
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