Alonso réalise le coup parfait
8/10e, c'est ce qui suffira au bonheur des tifosi de Monza. Surpris au départ par la McLaren de Jenson Button, Fernando Alonso n'avait pas d'autre choix que de passer l'Anglais ...dans les stands. Une méthode à l'ancienne que l'équipe Ferrari de l'époque Todt maîtrisait à merveille. Quand Button s'arrêta au 38e tour, l'Espagnol lâcha les chevaux pour grappiller les dixièmes. Ses mécaniciens faisaient le reste et Alonso ressortait sous l'aileron avant de la McLaren. La course était jouée et retombait dans le formol où elle se trouvait avant cette "passe d'armes". Pour Lewis Hamilton, le GP d'Italie était décapité depuis le 1er tour. Un lancement fatal au le leader du championnat, trop impatient à doubler la Ferrari de Massa. A la 2e chicane, il touchait la roue arrière du Brésilien et endommageait définitivement sa direction.
Voilà qui faisait l'affaire de son principal poursuivant au championnat et principal animateur de la course, Mark Webber. 9e après un départ raté, l'Australien de Red Bull n'avait qu'une hâte, marquer des gros points. Handicapé par un moteur moins puissant, il payait cher les longues lignes droites de Monza mais finissait par arracher la 6e place en dépassant non sans mal Schumacher et Hulkenberg. Plus malin, Sebastian Vettel surprenait tout le monde en ne ravitaillant qu'au dernier tour. Une stratégie audacieuse mais payante car elle offrait le 4e rang à l'Allemand.
L'enthousiasme des tifosi de la Scuderia ne fera pas oublier ce Grand Prix insipide qui a toutefois resserré les positions au classement des pilotes. Webber (187) a pris le pouvoir devant Hamilton (182) tandis qu'Alonso, 3e avec 166 pts, est revenu à moins d'une victoire de la première place. Ils sont encore cinq à prétendre au titre puisque Button (165) et Vettel (163) sont aussi dans le coup. Chez Red Bull, il va pourtant falloir faire un choix...
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