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Alonso: "Ce n'était pas une course facile"

L'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari), qui a remporté dimanche à Hockenheim le Grand Prix d'Allemagne, sa 30e victoire en Formule 1, a expliqué que "ce n'était pas une course facile", même s'il l'a menée quasiment de bout en bout.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Q: Qu'est-ce que ça fait pour un Espagnol de gagner en Allemagne ?
R: "Je ne suis pas un spécialiste de la politique, la situation n'est pas  bonne en Espagne, mais ça fait plaisir de gagner ici avec une voiture italienne  dessinée par un Grec. Nous sommes à la mi-saison et nous nous sommes bien  rattrapés si l'on se souvient qu'aux essais de Jerez nous étions peut-être à  deux secondes des meilleurs, et à 1 sec 6/10 aux qualifications le samedi en  Australie. Nous sommes heureux de tous les points que nous avons déjà récoltés  mais ça ne veut rien dire, car il reste encore dix courses pendant lesquelles  il va falloir continuer à améliorer la voiture. Il va falloir rester constants  et continuer à finir toutes les courses, en évitant les problèmes mécaniques ou  les incidents de toutes sortes".
      
Q: Comment avez-vous vécu cette course ?
R: "Partir de la pole position était le facteur-clé, car c'était difficile  de doubler et on n'était pas les plus rapides aujourd'hui sur le sec, mais j'ai  réussi à conserver ma position. Ce n'était pas une course facile mais nous  étions quand même compétitifs, en tout cas assez pour rester en tête. L'équipe  a aussi fait les bons choix, notamment quand Jenson (Button) s'est arrêté, il  fallait réagir tout de suite. Après, je savais que ce serait une course très  longue, avec 25 tours à faire en résistant à Jenson qui mettait beaucoup de  pression. Ma vitesse de pointe était bonne et ma voiture marchait bien en  sortie de virage, donc ça m'a permis de ne pas me faire doubler au virage 6.  Après, sur le reste du tour, on ne peut pas doubler, donc il fallait juste que  je gère mes pneus. Les prévisions étaient bonnes et la dégradation n'a pas été  trop importante, pour la première fois que des Pirelli étaient utilisés (sur  des F1) à Hockenheim".
      
Q: Qu'attendez-vous de la prochaine course en Hongrie ?
R: "Ca va être serré. C'est un circuit plutôt court et comme on l'a déjà vu  cette saison, il risque d'y avoir huit ou neuf voitures en deux ou trois  dixièmes. Il faut donc qu'on fasse une préparation et des qualifications  parfaites, pour ne pas se retrouver en dehors du Top 10 s'il nous manque deux  dixièmes de seconde. Il faudra maximiser ce que nous avons et peut-être  apporter quelques nouvelles pièces. Pour le moment, je pense que notre voiture  est bonne dans tous les domaines, elle n'a pas de point faible comme en début  de saison. Je pense qu'en Hongrie, où il y a beaucoup de virages lents, nous  serons compétitifs".

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