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Fernando Alonso, en route pour le Dakar ?

La Formule 1, c’est fait. Le Mans, c’est fait aussi. Les 500 miles, il verra ça fin mai. Ensuite... Et si Fernando Alonso faisait du Dakar son prochain défi ? Le champion du monde de F1 s'est testé au volant d'un Toyota, dans le désert sud-africain. Et la piste est très sérieuse.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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Une blague de potache. Une élucubration de journaliste un soir de bivouac. Rien de plus... Et pourtant... Ce qui n’était en janvier qu’une rumeur, mollement démentie, est aujourd’hui un vrai sujet d’interrogation: et si Fernando Alonso prenait le départ du Dakar 2020?

« La voiture lui plaît. Le rallye raid n’est pas un exercice facile, il réclame un temps d’adaptation,mais les premières sensations sont bonnes. » Jean-Marc Fortin, team manager du team japonais,est déjà sous le charme. « Il n’est pas là juste pour le fun,il a un réel objectif sportif. Reste maintenant à définir un réel programme» confirme le patron belge. « On a encore le temps pour lui trouver un copilote! »

Sainz et de Villiers en soutien

Pilote officiel de la marque en championnat du monde d’endurance, Alonso s’interroge sur la suite de son engagement après les prochaines 24h du Mans. Et le Dakar fait figure d’option plus que sérieuse. Pour tenter de séduire le double champion du monde de F1, Toyota a sorti le grand jeu: 3 jours d’essais sur sa traditionnelle base d’essais en Afrique du Sud, avec un Giniel de Villiers, vainqueur 2009, reconverti en moniteur instructeur! Carlos Sainz, grand copain d’Alonso, a lui même joué les conseillers, à distance...

« C’est forcément une très bonne chose », reconnaît Mathieu Baumel, copilote de Nasser Al Attiyah et vainqueur du Dakar cette saison, avec Toyota. « Ce serait un adversaire de plus,bien sûr, mais un pilote de ce calibre ferait beaucoup pour la reconnaissance et la médiatisation de la discipline. C’est la même chose qu’avec Loeb, ça tire tout le monde vers le haut.»

Pour Ronan Chabot, autre pilote maison, l’Espagnol n’a « pas peur de sortir de son confort. Il est a une étape de sa carrière. On ne peut que respecter son choix. Après, le rallye raid, c’est un engagement sur du long terme. Ca réclame du temps pour y arriver. Mais tant mieux pour le Dakar s’il tombe amoureux du désert! »

Retiré -provisoirement ?- des Grand Prix, l’Espagnol a fait de la  fameuse triple couronne (Monaco F1-Indy 500-24h du Mans) sa priorité. Son Graal personnel. Avec un Dakar en  plus, on appelle ça comment ?

Gaël Robic

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