Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas pour Fabio Quartararo à Misano. Sacré champion du monde sur le circuit italien la saison passée, le pilote français a pris la 5e place du Grand Prix de Saint-Marin, dimanche 4 septembre. Au guidon de sa Yamaha, "El Diablo" est en 2022 dans la position du chassé. Et il l'est plus que jamais au championnat après la victoire du jour de Francesco Bagnaia (Ducati). L'Italien a signé son quatrième succès consécutif et revient à 30 points de Quartararo, dépassant par la même occasion Aleix Espargaro (Aprilia) pour se placer en dauphin du Tricolore.P5 for @FabioQ20 He'll have wanted to finish higher but still has a 30 point cushion over @PeccoBagnaia ⚔️#SanMarinoGP pic.twitter.com/pREmsD2VQa— MotoGP™ (@MotoGP) September 4, 2022Parti du 8e rang sur la grille, le Niçois n'a pas démérité. Mais il n'a jamais pu rattraper le Top 4 du jour, et a vu ses espoirs diminuer encore davantage suite à une erreur à dix tours de la fin. Sa fin de course idéale l'a rapproché de Luca Marini, en vain. Cette cinquième place reste tout de même un résultat satisfaisant eu égard au déficit de performances de sa moto par rapport aux impitoyables Ducati. Derrière le vainqueur Bagnaia, Enea Bastianini a pris la deuxième place, lui aussi au guidon d'une Desmosedici de l'équipe Gresini. Le podium est complété par Maverick Viñales (Aprilia).Zarco est tombé dès le premier virageCe Grand Prix haletant aura pourtant connu un drôle de paradoxe, avec un suspense quasi permanent mais peu de dépassements. Jusqu'à ce dernier tour, durant lequel Bastianini est passé à quelques centimètres d'embrocher son compatriote et futur coéquipier la saison prochaine au sein de l'écurie Ducati. "Bastia" est finalement revenu comme une fusée dans les derniers virages pour n'échouer qu'à 34 petits millièmes de seconde.#SanMarinoGP pic.twitter.com/Q9ENDTLzAB— CANAL+ MotoGP™ (@CanalplusMotoGP) September 4, 2022De l'action en guise de conclusion, comme il y en a eu en tout début de course. Quatre chutes ont émaillé les trois premiers tours, notamment celle impliquant l'autre Français Johann Zarco (Pramac) au premier virage, avant la sortie de piste du poleman Jack Miller.