En un an, Toyota a fait le grand écart
Face aux budgets colossaux d’Audi et Porsche, Toyota ne pourra jamais suivre. Ce n’est ni dans la culture du géant japonais ni dans sa stratégie. Un aveu de faiblesse ? Pas forcément puisque la LMP1 de Pascal Vasselon aavit dominé presque toute la saison 2014, ne ratant que Le Mans après un accident sous la pluie et un faisceau électique occasionnant l’abandon de l’auto de tête. L’effet de balancier a fait basculer Toyota dans le très raisonnable. Pour gagner dans la Sarthe, il faut déjà voir le drapeau à damier. D’où cet accent mis sur la volonté de ne rentrer au stand que pour ravitailler. « Toyota a misé sur la fiabilité, pense Benoît Tréluyer, tenant du titre avec Audi. C’est à cause de ça qu’ils ont perdu Le Mans en 2014. Ils ne pensaient surement pas que Porsche et Audi allaient travailler autant sur la performance. Ce n’est pas une mauvaise stratégie donc on verra dimanche. »
L'histoire s'écrira samedi et dimanche
Tréluyer a connu cette situation où les Audi avaient terrassé des Lionnes rapides mais fragiles. Cette fois, Toyota est tapie dans l’ombre en espérant tirer les marrons du feu d’un affrontement entre les deux cousins germains. De toute façon, il n’y a qu’en effectuant un sans faute que les TS040 arriveront à leur fin. En qualifications, avec une piste sans grip, les Totoya n’ont même pas cherché à faire un temps. A deux secondes de leur pole de 2014, l’écart est toutefois inquiétant. « Après ce que nous avons connu à Spa et pendant le test, il était évident que nous n’allions pas nous focaliser sur les qualifications, explique Anthony Davidson, pilote de la N.1. Il y a encore un long chemin à parcourir cette semaine et l’histoire du Mans 2015 s’écrira samedi et dimanche, pas pendant les qualifications. » Toyota est bien placé pour en parler…
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