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Despres : "Encore plus beau quand c'est compliqué"

Haut la main ! A l'arrivée à Santiago, Cyril Despres était fier de montrer ses cinq doigts, symboles de son cinquième succès sur le Dakar. Le pilote KTM revient sur sa course difficile entre Lima et Santiago.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Q : Quel est votre sentiment après ce 5e Dakar remporté ?
R : « Cinq victoires, c’est tellement facile à compter sur les doigts d’une main mais c’est tellement dur à préparer, à gagner cette course que ça devient magique. »

Q : Les prétendants avaient les dents longues cette année ?
R : « Cette victoire je ne l‘ai volé à personne, j’ai été la chercher avec tout ce qu’un Dakar peut réserver comme surprise. Des petites erreurs de navigation mais peut-être moins que les autres, une gestion mécanique et un bon team, surement mieux que les autres. Au final je suis très content. »

Q : Il y a une semaine lors de l’étape marathon, vous étiez mal parti
R : « Le jour où une victoire du Dakar sera facile à gagner, ça manquera d’intérêt. Ce n’est pas prêt d’arriver car c’est trop long. Il fait trop chaud, trop froid, il faut se réveiller tôt le matin. Il faut sortir de ces labyrinthes de dunes du Pérou et du Chili et se frotter aux cactus et aux cailloux argentins. C’est trop compliqué pour ça soit facile à gagner. C’est encore plus beau quand tu la gagnes et que c’est compliqué. »

Q : Quand avez-vous eu l’impression que ça pouvait tourner de votre côté ?
R : « Je n’ai pas d’impression. Je reste concentré sur ce que j’ai à faire. Je travaille trop et je pense trop à cette course pour essayer d’avoir des impressions. On est confronté tous les ans à un élément « durissime » qui est le désert. On le vit. On est au milieu de ça. C’est du réel. »

Q : Ça a été dur mentalement ?
R : « C’était difficile de ne pas rigoler quand des gens me voyaient déjà sur la première place du podium alors qu’on était encore à Lima, au Pérou, au tout début du Dakar. Je suis resté concentré. J’ai eu la chance d’avoir une KTM. Je suis très satisfait car le physique a tenu et la tête a tenu. Tout a fonctionné. »

Q : C’est aussi un travail d’équipe qui paye encore cette année
R : « Je voulais saluer la performance de Ruben. Il y a quelques années il était sans guidon et trois années plus tard, avec l’appui d’un team officiel, il finit deuxième d’un Dakar. »

Vidéo : la cinquième victoire de Despres

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Vidéo : la joie de Despres sur la ligne d'arrivée

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