Cet article date de plus de douze ans.

Des motos, des autos, des canyons

Cette-fois ci le rallye est entré par la porte du désert, dans les régions où le sable emplit l'atmosphère, poussé par le vent qui décoiffe le bivouac. En direction de Chilecito, aux consonances déjà chiliennes, enveloppée de couleurs chaudes, tout est blond et poussiéreux. Même si lors de cette étape, la pluie s'est invitée modifiant le parcours dans les canyons entre deux montagnes.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Dans cette ancienne ville minière peu à peu tombée en désuétude, après avoir été considérée comme un eldorado pour les candidats à l'exil, c'est le sable qui dicte sa loi. Mais les anciens s'étaient installés au bon endroit, en respectant la nature, là où celle-ci lui a offert les bienfaits d'une eau souterraine. Faisant ainsi de Chilecito une oasis dans le désert, où sont cultivés des noyers, de la vigne et des arbres fruitiers.

Autour, les canyons de la Rioja, où l'érosion a patiemment fait son œuvre, proposent un profil très encaissé. Sur ces routes, les obstacles sont partout. Les pilotes ne peuvent pas se permettre le moins relâchement. La vigilance s'impose surtout en matière de navigation, car la configuration est tellement compliquée que l'on se trompe facilement de cap pour trouver les bonnes vallées. D'autant qu'il fait très chaud et que la lucidité en est parfois altérée. Pas le temps hélas pour les concurrents de s'attarder sur l'un des paysages les plus mythiques des Andes. La course avant tout. Et une étape où même les plus téméraires doivent rester sur le qui-vive, car déjà à Chilecito la situation pourrait se décanter et certains favoris se retrouver le nez dans la poussière.

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