Des motos, des autos, des canyons
Dans cette ancienne ville minière peu à peu tombée en désuétude, après avoir été considérée comme un eldorado pour les candidats à l'exil, c'est le sable qui dicte sa loi. Mais les anciens s'étaient installés au bon endroit, en respectant la nature, là où celle-ci lui a offert les bienfaits d'une eau souterraine. Faisant ainsi de Chilecito une oasis dans le désert, où sont cultivés des noyers, de la vigne et des arbres fruitiers.
Autour, les canyons de la Rioja, où l'érosion a patiemment fait son uvre, proposent un profil très encaissé. Sur ces routes, les obstacles sont partout. Les pilotes ne peuvent pas se permettre le moins relâchement. La vigilance s'impose surtout en matière de navigation, car la configuration est tellement compliquée que l'on se trompe facilement de cap pour trouver les bonnes vallées. D'autant qu'il fait très chaud et que la lucidité en est parfois altérée. Pas le temps hélas pour les concurrents de s'attarder sur l'un des paysages les plus mythiques des Andes. La course avant tout. Et une étape où même les plus téméraires doivent rester sur le qui-vive, car déjà à Chilecito la situation pourrait se décanter et certains favoris se retrouver le nez dans la poussière.
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