Dakar - Xavier de Soultrait (Husqvarna) : "Auriol, le modèle de la famille"
On pourrait le croire déçu par sa 6e place du jour. C’est tout le contraire. "J’ai rattrapé Franco Caimi, mon ancien coéquipier, on a roulé ensemble, à toi, à moi, c’était très sympa. J’aurais fait deuxième si je n’avais pas géré sur la fin. J’ai rattrapé Pablo Quintanilla, je me suis dis : 'mince, je vais gagner l’étape !', ce n’était pas bon ! Pas celle-là ! Cette étape marathon était assez caillouteuse, avec beaucoup d’ornières type moto-cross. Résultat : une grosse coupure sur le pneu avant. Une entaille de 10 centimètres… J’avais prévu de la colle et un emplâtre pour réparer. Ensuite, j’ai fait le tour des pilotes KTM, Husky et Gas Gas (les trois marques appartiennent au même groupe, ndlr). Tout va bien, pas de bobo ! Pour le reste, c’est extra. Avoir un plan initial, c’est bien. S’y tenir, c’est encore mieux. L’idéal."
Crever de l’avant l’année ou les pneus arrière sont limités à 6 pour la course… un comble ? "C’est peut-être lié. Je freine plus fort de l’avant pour soulager l’arrière, justement. C’est possible." Voici le Vicomte 4e du général : "On est un groupe de quatre devant, on s’est un peu détachés. C’est une bonne position. Extra."
Auriol, le dernier hommage
Et cette journée de repos ? "C’est toujours délicat. Je garde le rythme de course. Je prépare tout comme une étape classique. Je garde le rythme et mes sept heures de sommeil." Bref, tout irait pour le mieux sans la triste nouvelle du jour : la disparition d’Hubert Auriol, "l’Africain", triple vainqueur de l’épreuve. "Chez nous, c’est le modèle de la famille. Auriol, c’est la classe absolue. Si je roule en blanc, ce n’est pas totalement par hasard."
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