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Dakar : Ce qu'il faut retenir de la course auto

De la victoire de Nasser Al-Attiyah au crash de Matthew Campbell, voici tout ce qu'il faut retenir du Dakar 2015 sur quatre roues.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
Le salar d'Uyuni (Bolivie) est devenu incontournable sur le Dakar

Le sans-faute : Nasser Al-Attiyah

Parfois le Dakar se perd plus qu'il ne se gagne. Face à une concurrence limitée, Nasser Al-Attiyah n'a pas commis l'erreur qui l'aurait privé d'une deuxième victoire. Parfois trop impétueux, il a cette fois contrôlé le rallye de bout en bout, attaquant à bon escient (5 étapes remportées, ndlr) et assurant dans ses temps faibles. Son association avec Matthieu Baumel est une grande réussite. Le copilote français a notamment réussi une navigation parfaite lors de la 9e étape là où bon nombre de poursuivants se sont perdus. Deuxième du général, Giniel de Villiers y a enterré ses espoirs. Le Sud-Africain est resté dans le coup jusqu'au retour de la Bolivie mais il a tout perdu sur une erreur de navigation entre Iquique et Calama. Trahi par sa mini, le tenant du titre Nani Roma s'est sabordé tout seul dès la première étape avant de finir sur le toit à trois jours de l'arrivée. Rien ne dit que le Catalan aurait pu empêcher la marche triomphale d'Al-Attiyah.

La nouvelle star : Yazeed Al-Rajhi

Un Qatari au sommet et peut-être bientôt un Saoudien, c'est le principal enseignement de ce Dakar 2015. Vainqueur de la 8e étape Uyuni – Iquique et sur le podium jusqu'à trois jours de l'arrivée, Yazeed Al-Rajhi a gagné ses galons de futur grand du rallye-raid. Beaucoup moins abattu que son patron d'écurie Jean-Marc Fortin (Overdrive), le Saoudien a prouvé qu'il avait le niveau dès sa première participation. Un pilote à surveiller de très près dans le futur.

Le crash du Dakar

L'exploit de Ch​ristian Lavieille

Mention très spéciale pour Christian Lavieille qui a réussi son meilleur Dakar avec une belle 6e place. Au volant d'un Toyota Hilux d'ancienne génération qu'il a découvert à Buenos Aires, l'ancien champion du monde d'endurance moto a été très régulier dans le top 10. Sans une toute petite faute dans l'avant-dernière spéciale, il aurait même accroché la 5e place. Avec la 2e place de Giniel de Villiers et la 7e du Néerlandais Bernhard Ten Brinke, Overdrive peut se montrer satisfait.

Perdus de vue : les buggys SMG et Peugeot

L'ère du buggy n'est pas encore arrivée. En manque de développement pour Peugeot et de moyen pour SMG, les deux roues motrices courent toujours après les 4X4 de Mini et Toyota. Très attendu avec sa 2008 DKR, le Lion s'est cassé les griffes. Entre casses mécaniques et incidents de course, les trois équipages n'ont guère brillé. Peugeot se contentera des informations données par les voitures de Peterhansel (11e) et Despres (35e) qui ont tout de même réussi à boucler la boucle argentino-chilienne. Dans l'équipe de Philippe Gache, le Dakar a tourné court. Dès la 2e étape, le buggy d'Adam Malysz brûlait dans le désert. Dans la foulée, celui du patron rendait l'âme. Plus chanceux, Ronan Chabot a mené le sien à une honorable 10e place finale. Au rayon buggy, malgré son abandon à Calama, la Coccinelle de Stéphane Henrard et Bruno Barbier a enchanté ce Dakar. Dans l'esprit du rallye-raid "plaisir", l'équipage a donné une très belle image.

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