Audi facile entre les neutralisations
La course avait retrouvé un semblant de calme après le tragique accident d'Allan Simonsen peu après le départ. Coup sur coup, deux neutralisations animaient la course. Une de quatorze minutes et une de sept. La première était causée par une sortie de piste de l'Alpine N.36 pilotée par Tristan Gommendy. La LMP2 bleue repartait mais en semant des débris un peu partout. Le temps de nettoyer et de relancer que la Lotus N.32 perdait elle son aileron et son capot arrière sur les Hunaudières. Re-Safety Car.
En tête, Audi déroule son tapis rouge. Le drapeau à damier est encore très loin mais rien de perturbe l'armada germanique en tête de l'épreuve. Après le relais initial d'André Lotterer sur une piste humide, Benoît Tréluyer essaie de s'échapper dans cette lutte fratricide. Au volant de la N.2, Loïc Duval s'emploie pour rester au contact. Le poleman a battu le record du tour en 3'23"269 et pointait à moins de 40 secondes à 21h00. A plus de deux minutes, les Toyota sont à l'affût mais, en retrait sur la performance, ne peuvent qu'attendre un faux pas des R18. Sur la TS030 N.7, on a pourtant réussi à couvrir 13 tours entre deux ravitaillements.
En LMP2, la bataille fait rage entre l'Oreca-Nissan N.26 du G-Drive Racing, la Morgan-Nissan N.35 du Oak Racing et la cohorte des P2. Elles sont sept dans le même tour à en découdre. Chez les GTE Pro, Aston Martin domine avec les N.99 et N.97. En revanche, Ferrari (N.55) et Porsche (N.88) ne se quittent pas d'un pare-choc. Et ça pourrait durer toute la nuit.
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