Alpine joue les premiers rôles
Les Ligier N.35 et N.46, l’Oreca N.34 et l’Alpine N.36 ne se quittent plus. Un quatuor lancé dans une guerre des nerfs où chacun attend la faute de l’autre. Une course à élimination qui pourrait durer très longtemps entre des prototypes très proches. Jusque-là, Alpine a respecté son plan à la lettre. Aucun accroc, y compris pendant le déluge qui s’est abattu sur Le Mans en milieu d’après-midi. Nelson Panciatici puis le débutant Paul-Loup Chatin ont gardé la tête froide et l’A450b sur la piste malgré des conditions extrêmement difficiles. « Un beau baptême, a reconnu Paul-Loup Chatin C’était compliqué sous la pluie. Il fallait rester en piste malgré les torrents d’eau. Quand ça a séché, j’avais un bon rythme. » Pensionnaire de Science-Po, Chatin a bien appris sa leçon en rendant sa voiture à Oliver Webb dans le tiercé de tête et sans aucun bobo.
Une nuit en observation
Alpine entre dans la nuit avec sérénité. Une position d’attente avec tous les concurrents du LMP2. « Nous sommes parvenus à passer à travers les gouttes ! Jusqu’à maintenant, nous avons bien géré la course, raconte Philippe Sinault, Team Principal Signatech-Alpine. Ce fut notamment le cas avec les voitures de sécurité. Nous avons pu gagner quelques tours et décaler nos arrêts au stand. Nous sommes dans une phase d’observation avec les trois ou quatre équipes qui occupent les premiers rangs. La stratégie sera importante. » Elle est devenue assez simple au Mans. Puisque les 24 Heures sont un sprint effréné, aucune erreur n’est permise. Au moins c'est clair !
VIDEO : Le point de la course à 23H00
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