Un faux pénis pour déjouer un contrôle antidopage

Une nouvelle preuve de
l'imagination, sans limite, des tricheurs. L'athlète italien Devis Licciardi, a
tenté de dissimuler de l'urine propre dans un faux pénis caché dans ses sous-vêtements
dimanche à l'issue de l'épreuve de 10 km sur route en Italie.

Au moment du contrôle
antidopage surprise, il a demandé au médecin préleveur de rester seul pour effectuer
le prélèvement urinaire. Ce qui a éveillé les soupçons dudit contrôleur puisque la
procédure dans tous les sports veut que le sportif reste constamment surveillé
lors des contrôles.

Voir comment se passe un contrôle antidopage sur
le Tour ►►►  Visite
de la station de contrôles antidopage du Tour de France

Une technique ancienne

Habile et aux aguets, le médecin a surpris le contrevenant et a séquestré l'objet du délit pour enquête. Entendu
lundi par le procureur
antidopage du comité olympique local (CONI) Devis Licciardi risque deux ans de suspension.

Cette supercherie n'est
pas sans rappeler l'ancienne technique de "la poire" semble-t-il
régulièrement utilisée à la fin des années 60. Les sportifs glissaient une
poire d'urine propre sous leur aisselle et évitaient ainsi de se faire
attraper.

La mésaventure de Gerben Karstens

Dans son livre
Doping, les surhommes du vélo , Roger Bastide explique ainsi la mésaventure
arrivée à Gerben Karstens en 1969. Il avait été contrôlé positif mais ne comprenait
pas. En effet, le champion néerlandais, qui voulait échapper à ce contrôle,  avait astucieusement substitué son urine par
celle d'un ami soigneur.

Il s'est avéré que celui-ci prenait des produits
dopants "pour combattre la fatigue des heures de route qu'il accomplissait
au volant de sa voiture"...