Pour Sebastian Coe, l'athlétisme est "leader dans la lutte contre le dopage"
L’athlétisme, « leader dans la lutte contre le dopage »
L’une des premières questions posées au tout nouveau président Sebastian Coe porte évidemment sur la lutte contre le dopage, dont l’IAAF a été accusé ces dernières semaines de ne pas prendre réellement ce problème au sérieux, et de le cacher. L’ancien double champion olympique a affirmé qu’il fera en sorte que « ce haut-niveau de vigilance de tous les instants soit maintenu. La tolérance zéro en matière de dopage est déjà une réalité dans mon sport ». Pour le Britannique de 58 ans, l’athlétisme est « leader dans la lutte contre le dopage ».
Coe, qui a été anobli par la reine en 2000, estime que restaurer la confiance au sein de la discipline est une nécessité : « C'est la confiance des athlètes en une compétition qui se déroule dans un environnement libre et fair-play. C'est la confiance des spectateurs qui croient en la légitimité de ce qu'ils voient, et cela est très important. C'est la confiance des parents quand ils aident leurs enfants à choisir un sport. Ils ont besoin de savoir que nous sommes un sport qui ne transige sur la lutte antidopage ».
Président de l’IAAF, une consécration
Sebastian Coe s’est avoué heureux d’avoir été élu, aux dépens de l’ex-tsar de la perche Sergueï Bubka. « L'athlétisme est le sport numéro un et je suis ravi d'être le président du sport numéro un, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que notre sport conserve ses valeurs, son héritage et les fondations solides que le président Lamine Diack m'a léguées », a-t-il concédé.
Pour lui, cette élection est comme « un sommet » enfin atteint, lui qui a commencé à courir à 11 ans, avant de participer aux Jeux, d’y devenir double champion olympique. Puis d’y reparticiper, en tant que président du comité organisateur cette fois. « C'est mon sport, c'est ma passion et c'est quelque chose que j'ai toujours désiré faire. »
L’ancien athlète britannique ne peut s’empêcher de comparer cette élection à une course, et à sa carrière d’antan. « Dans chaque cas, la victoire vous fait dire: "J'ai réussi". C'est aussi un cycle de quatre ans. Ca vous fait remercier l'équipe qui a travaillé pour vous. Athlète, c'était la cellule autour de mon père. Aujourd'hui, je pense à toute l'équipe qui m'a soutenu et qui a effectué 700.000 km en avion pour m'accompagner. Parcourir la planète m'a aidé à mieux comprendre le monde de l'athlétisme et ses besoins »
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