Mondiaux d’athlétisme à Pékin : les athlètes face au défi de la pollution
À Pékin, l’air est environ trois fois plus pollué qu’à Paris, qui n’est déjà pas réputé pour être la ville la plus propre du monde. Pour autant, Jean-Michel Serra, le médecin de l’équipe de France, n’est pas particulièrement inquiet : ces championnats du monde ne durent qu’une grosse semaine. “Quelqu’un qui fait son jogging près du périphérique à Paris risque d’être beaucoup plus ennuyé à long-terme qu’un athlète qui viendrait des montagnes françaises, où il n’y a pas trop de pollution, et qui va se retrouver pendant une quinzaine de jours confronté à la pollution ”, explique-t-il.
Renaud Lavillenie, star de l’équipe de France et champion olympique du saut à la perche, est justement descendu des montagnes du Puy de Dôme pour ces mondiaux, sans se polluer l’esprit avec ces idées noires. “Je ne suis pas venu là pour faire un bilan écologie, je suis là pour faire un championnat du monde d’athlétisme ”, déclare l’athlète.
Et si possible monter sur la plus haute marche du podium, pour remporter le dernier titre qui manque encore à son palmarès. À la fin de l’année, à Paris, Renaud Lavillenie aura peut-être le temps et l’envie de s’intéresser à la prochaine conférence sur les changements climatiques
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