Le contrôle positif à l'EPO d'Ophélie Claude-Boxberger confirmé, l'athlète porte plainte contre X pour empoisonnement
Selon nos confrères de France Bleu, la spécialiste du 3 000 mètres steeple a porté plainte contre X pour atteinte à l'intégrité physique. Son assistant personnel a avoué lui avoir injecté à son insu le produit dopant.
Les analyses effectuées la semaine dernière sur l'échantillon B confirment la présence d'EPO dans le corps de la spécialiste du 3 000 mètres steeple, Ophélie Claude-Boxberger, contrôlée positive à l'EPO le 18 septembre dernier, révèle mardi 17 décembre France Bleu Belfort Montbéliard. Une information qui ne contredit pas la ligne de défense de l'athlète, qui clame depuis le début son innocence. Elle a porté plainte contre X pour atteinte à l'intégrité physique par administration de substances nuisibles, a également appris France Bleu.
Le produit injecté à son insu
Cette plainte va permettre à l'avocat d'Ophélie Claude-Boxberger d'avoir accès au dossier, et notamment d'avoir accès au procès-verbal du beau-père et assistant personnel de l'athlète, Alain Flaccus, qui a avoué devant les enquêteurs avoir inoculé de l'EPO à Ophélie Claude-Boxberger à son insu. Ophélie Claude-Boxberger doit en effet déposer avant les fêtes un dossier auprès de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) pour espérer être blanchie.
Une enquête préliminaire avait été ouverte mi-octobre, après le contrôle positif à l'EPO du 18 septembre, et une perquisition avait été menée au domicile d'Ophélie Claude-Boxberger. L'affaire avait connu un rebondissement inattendu en novembre, quand Alain Flaccus avait reconnu, en garde à vue, avoir injecté l'EPO à l'athlète à son insu. Le mobile qui a poussé Alain Flaccus à injecter de l'EPO à Ophélie Claude-Boxberger n'est pas connu.
L'enquête est menée par les gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp).
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