Les Mondiaux d'athlétisme 2017 en dix chiffres !
► 3 titres pour les Bleus
Pierre-Ambroise Bosse, Kevin Mayer et Yohann Diniz. Trois hommes, trois parcours différents, mais un résultat identique : un titre de champion de monde. La délégation française égale sa meilleur performance, établie lors des Mondiaux de 2003. Mais à Paris, seule Eunice Barber avait remporté un titre individuel au saut en longeur, les deux autres titres revenant aux relais 4x100 féminin et 4x400 masculin. Avec deux autres médailles, en bronze (Melina Robert-Michon au disque et Renaud Lavillenie à la perche), le total des Bleus monte à 5, trois de moins qu'en 2003 et 2005.
► 8 champions du monde français
Bosse, Mayer et Diniz rejoignent les 5 autres champions du monde français en individuel : Marie-José Pérec (400m en 91 et 95), Stéphane Diagana (400m haies en 97), Eunice Barber (heptathlon en 99, saut en longueur en 2003), Ladji Doucouré (110m haies en 2005) et Teddy Tamgho (triple saut en 2013). Pour la première fois sur le podium, Pierre-Ambroise Bosse et Kevin Mayer sont devenus les 47e et 48 médaillés français aux Mondiaux d'athlétisme.
► 39 ans et 224 jours
Et un de ces trois champions se distingue par son âge. A 39 ans et 224 jours, Yohann Diniz est devenu le plus vieux champion du monde de l'histoire de l'athlétisme. Il a détrôné un autre marcheur, le Soviétique, né dans l'actuel Kazakhstan, Veniamin Soldatenko, sacré à Malmö en 1976 à 37 ans et 258 jours. A l'époque, la marche était la seule épreuve des Mondiaux, qui atteindront leur forme moderne deux éditions plus tard, en 1983.
► 4 médailles pour la Jamaïque
Si les Bleus sourient, la Jamaïque pleure. Les adieux d'Usain Bolt n'ont pas été le conte de fée espéré, avec une médaille de bronze sur 100m et une blessure sur le 4x100. Mais c'est surtout la faillite de toute une délégation, privée des sprinteuses Veronica Campbell-Brown et Shelly-Ann Fraser-Pryce. Seulement 4 médailles pour les Caribéens, leur pire total depuis 1987 à Rome. Omar McLeod, sacré sur 110m haies, leur évite de quitter Londres sans aucun titre, ce qui n'est arrivé que 4 fois en 16 Mondiaux, la dernière fois en 2003.
► 30 médailles pour les Etats-Unis
Mais les plus heureux sont sans aucun doute les Américains. Ils trônent en tête du tableau des nations avec 30 médailles, leur record. Mais avec 10 titres de champions du monde, ils ne battent pas leur record de sacres (14 en 2005 et 2007). Avec 31 podiums (10 titres), en 1987, l'Allemagne de l'Est reste le pays le plus médaillé lors d'un même Mondial.
► 16e médaille mondiale pour Allyson Felix
Dans la délégation américaine, certains noms se distinguent. Forcément, Justin Gatlin de retour sur le toit du monde 12 ans après son premier sacre sur 100m à Helsinki. Et puis Allyson Felix. En bronze sur 400m et titrée sur 4x100 et 4x400, elle a porté son total de médailles mondiales à 16, dont 11 titres, un record. Elle devance les Jamaïcains Usain Bolt et Marlene Ottey (14 médailles).
► 48 heures
C'est l'une des images marquantes de ces Mondiaux. Le Botswanais Isaac Makwala courant seul dans son couloir, sous la pluie, afin d'accrocher une place en demi-finale du 200m. La faute à une gastro-entérite frappant son hôtel et l'ayant contraint à une mise en quarantaine de 48 heures. Une mesure lui ayant coûté une participation à la finale du 400m et aux séries du 200m. Il s'est donc retrouvé à courir seul, avec un chrono à battre de 20s53. Mission accomplie pour le Bostwanais, qui s'est ensuite qualifié pour la finale avant de terminer 6e.
► 19 athlètes "neutres"
Ils étaient 19 athlètes russes présents à Londres... mais sous une dénomination particulière : athlètes neutres autorisés. Le but était de permettre aux athlètes russes ayant prouvé leur bonne foi concernant le dopage de concourir malgré la suspension de la fédération russe. Au final, un titre mondial pour la sauteuse en hauteur Mariya Lastiskene et cinq médailles d'argent. Et une séquence étrange pendant le podium de Lastiskene, célébré par l'hymne... de la fédération internationale d'athlétisme.
► 18 ans et 183 jours
Parmi les Russes présents, le jeune Sergey Shirobokov. A seulement 18 ans et 183 jours, le marcheur médaillé d'argent sur le 20km est le plus jeune athlète à être monté sur le podium lors de ces Mondiaux. Du côté des femmes, la vice-championne du 400m Salwa Eid Naser est la plus jeune médaillée à 19 ans et 78 jours. La Bahreïnie devance la sauteuse en hauteur ukrainienne Yuliya Levchenko (médaille d'argent à 19 et 257 jours) et la perchiste vénézuelienne Robeily Peinado (médaille de bronze à 19 ans et 255 jours).
► 1 seul record du monde
En terminant le première 50km marche féminin de l'histoire de Mondiaux, la Portugaise Inês Henriques était déjà entrée dans l'histoire. Avec un temps de 4 heures 5 minutes et 56 secondes, elle a également battu le record du monde de la distance. Deux minutes et trente secondes de mieux que le record précédent, établi début janvier par... Inês Henriques. Il s'agit du seul record du monde battu lors de ces Mondiaux.
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