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Championnats du monde d'athlétisme en salle : Lavillenie retrouve les étoiles

Renaud Lavillenie puissance 3. Le Clermontois a décroché dimanche à Birmingham (Angleterre) son 3e titre mondial en salle après celui glané à Istanbul en 2012 et celui obtenu à Portland en 2016. Grâce à un saut à 5m90, il devance au classement l'Américain Sam Kendricks et le Polonais Piotr Lisek qui n'ont passé que 5m85. Lavillenie n'avait plus gagné de grand championnat depuis deux ans, échouant coup sur coup aux JO de Rio puis aux Mondiaux en plein air de Londres. Ce titre du recordman du monde (6,16 m) permet à la France d'accrocher une 3e médaille dans ces Championnats du monde indoor après l'or de Kevin Mayer à l'heptathlon et le bronze d'Aurel Manga sur le 60 m haies.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
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Lavillenie a survolé le concours grâce à un bond à 5,90 m et en administrant une leçon de tactique, devant le médaillé d'or des Mondiaux-2017 en plein air de 2017 Sam Kendricks et le Polonais Piotr Lisek, tous deux bloqués à 5,85 m. Lavillenie a fait parler sa science de la perche puisqu'il ne lui a fallu que 4 sauts pour dominer tous ses rivaux et s'offrir à 31 ans un 11e titre sur le plan international. Du grand art.  Cela faisait deux ans que le recordman du monde (6,16 m) attendait ce moment, pour en finir définitivement avec une bonne période de galères et de déceptions. Après son sacre en salle de 2016 à Portland, il avait connu une véritable humiliation aux JO de Rio avec une défaite face au héros local Thiago Braz et surtout les sifflets du public carioca. Ses larmes sur le podium avaient marqué les esprits. 

L'an dernier, ce sont les blessures qui l'ont handicapé et sa médaille de bronze aux Mondiaux, le seul trophée qui manque à son prestigieux palmarès, était apparue comme un moindre mal. Ses pleurs sur le podium à Birmingham ce dimanche traduisaient bien la libération qu'a éprouvé ce boulimique de lauriers après une si longue attente. "C'était super intense, je m'attendais à ce que le concours s'enflamme plus haut mais c'est la compétition de l'année que j'avais ciblée et tous les réglages se sont mis en place, a expliqué Lavillenie. Je n'ai pas failli et j'ai réussi à faire ce qu'il fallait. J'ai été capable de rester calme. Ce 3e titre fait du bien. Sur ces deux dernières années, beaucoup de gens m'avaient enterré et ça me fait rire parce que je savais ce que je valais. Je montre aux petits jeunes que c'est loin d'être fini".

Avec AFP
 

Renaud Lavillenie champion du monde à Birmingham

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