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Carvalho, l'invité surprise

On attendait Bob Tahri. Et c’est Florian Carvalho qui a déboulé en finale du 1500 m grâce à une demie rondement menée. Habitué des grands rendez-vous il n’avait encore jamais atteint ce niveau. Maintenant qu’il est là, il ne veut simplement être l’invité surprise, mais jouer sa chance en comptant sur sa pointe de vitesse. A condition qu’il ait la fraîcheur pour cela.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Après une saison hivernale ponctuée par une 5e place sur 3000 m lors des championnats d’Europe en salle, Florian Carvalho a effectué une préparation en deux temps, en redescendant d’abord sur les épreuves courtes avant de revenir sur ses distances de prédilection. Il a connu son premier pic de forme au Meeting Areva avec une 7e place en 3’33’47. Une performance synonyme de nouveau record personnel et surtout de qualifications pour les Mondiaux.

A partir de là, il était beaucoup plus détendu car sa préparation avait un but. Après avoir enchaîné sur un titre de champion de France du 1500 m, il s’est focalisé sur ces Mondiaux. Très en jambes cet été, il s’était fixé comme première étape d’atteindre la finale, celle qu’il avait manquée à Daegu, victime d’une fièvre qui l'avait  empêché de disputer ses chances.

Cette fois-ci, il a passé le premier tour puis les demi-finales avec beaucoup de tranquillité, et même s’il s’est fait bouger dans des demies plutôt rapides, il ne s’est pas affolé. Mieux même, il n’a pas calculé une éventuelle qualification au temps, allant chercher sa place en accélérant dans les 20 derniers mètres.

"Ne pas se désunir"

« Je savais que cette demi-finale allait plus vite que l’autre et que, a priori on pourrait passer au chrono, mais j’ai préféré assuré la place pour ne pas avoir de déconvenue «  Florian Carvalho a en tout cas beaucoup impressionné par son finish. Ce peut-être un atout pour la finale,  mais il veut rester prudent. « C’est vrai, je peux finir vite. Mais tout le monde finira vite. Nous sommes douze. A moi de ne pas me désunir ». Il attend cette finale avec impatience, mais il reste posé et réaliste : « Je ne pense pas forcément à une médaille. Mais je vais essayer de faire une bonne place. Maintenant que je suis en finale, il faut tout donner. Une bonne place dans un championnat du monde, dans un palmarès, c’est toujours ça de gagné".

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