Amsalem: "La magie de Barcelone est toujours là"
"Le but, c'est de porter cette magie jusqu'aux Jeux de Londres en 2012. Elle est inscrite dans l'esprit des athlètes qui ont compris que, pour réussir individuellement, il fallait une stimulation collective", a-t-il souligné. Pour le directeur technique national Ghani Yalouz, "la pression partagée, cela a été la clé". Et de rappeler: "En arrivant il y a deux ans, je n'ai pas voulu qu'il y ait un capitaine d'équipe. Le capitaine, c'est l'équipe de France. J'ai voulu qu'on se décloisonne".
M. Amsalem a aussi insisté sur le succès organisationnel et populaire (32.000 entrées payantes en 5 sessions), emboitant le pas au Suisse HansJörg Wirz, président de l'Association européenne. Lors des éditions précédentes, notamment à Turin en 2009, les enceintes avaient sonné creux. M. Wirz a évoqué l'absence de plusieurs champion(ne)s, notamment sous maillot russe. "On investit l'argent dans les nouvelles générations, pas en offrant des primes aux vedettes, qui ont d'ailleurs bien compris notre politique", a-t-il expliqué.
Le dirigeant européen s'est d'ailleurs félicité de l'arrivée au sommet de nouveaux "visages", à l'exemple du triple sauteur français Teddy Tamgho, auteur du seul record du monde du week-end, "capables d'impulser un élan à l'athlétisme continental".
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