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Arsenal : Les Gunners tirent à blanc

Quatrième à l'issue du championnat d'Angleterre qui s'est terminé dimanche, Arsenal devra passer par le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Après avoir longtemps lutté pour le titre, les Gunners paient une fin de saison complètement ratée. Et laissent l'impression d'un immense gâchis.
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

 Deux victoires lors des douze derniers matchs de championnat. Avec un tel bilan, Arsenal ne pouvait finalement pas espérer beaucoup mieux qu'une quatrième place en championnat. Et pourtant, forts d'une première partie de saison éclatante, on a longtemps cru que les Gunners étaient de retour au sommet de la Premier League. Au coude à coude avec Manchester United, les hommes d'Arsène Wenger ont progressivement lâché du lest pour finir en totale roue libre. Et, pour la sixième année consécutive, sans aucun titre à ajouter à leur palmarès. 

Leur match nul miraculeux à Fulham (2-2), avec une égalisation dans les ultimes secondes de Walcott, n'aura pas suffi. Manchester City s'est en effet imposé à Bolton (0-2) et a conservé sa troisième place, directement qualificative pour la prochaine Ligue des champions. Les Gunners devront donc en passer, en plein mois d'août, par la toujours périlleuse phase préliminaire. Un exercice dont Wenger se serait bien passé mais qui conclut en toute logique une saison aussi "décevante" que "peu rassurante". Si le manager français de l'équipe londonienne semble conserver sa popularité du côté des fans, ces derniers exhortent désormais les dirigeants d'Arsenal à s'activer sur le marché des transferts.

Le plus gros chantier devait être celui de l'attaque où hormis van Persie (auteur de 18 buts en 2011, record de Thierry Henry égalé), personne n'a véritablement donné satisfaction. Après des débuts encourageants, Chamakh a pâti de la concurrence du Néerlandais, Bendter a encore beaucoup vendangé alors que Arshavin est toujours branché sur courant alternatif et que Walcott peine à franchir le palier entre espoir et titulaire indiscutable.

Il va falloir sortir le chéquier !

Même si ce n'est pas la politique de la maison, plus encline à former les joueurs, ou à les recruter "au berceau" dans d'autres clubs, Arsenal ne semble désormais plus avoir le choix. Si les partenaires de Nasri veulent continuer à rivaliser avec les deux Manchester, Chelsea, voire Tottenham ou Liverpool, il faut sortir le chéquier ! Arsenal ne dispose certes pas de la puissance financière de City, de United ou des Blues, mais il ne fait pas figure non plus de parent pauvre de la Premier League. "Le marché va être hyperactif car tout le monde pense que le fair-play financier va entrer en jeu", estime Wenger. "Donc on fait vite les derniers achats avant que les magasins ne ferment (sic). Et, pour la première fois depuis très longtemps, je serai moi-même actif". 

L'ex-entraîneur de Monaco et ses dirigeants auront une double mission : se renforcer avec de nouveaux joueurs mais également ne pas s'affaiblir en laissant partir leurs meilleurs éléments. Parmi ceux-ci, Samir Nasri a fait savoir qu'il prolongerait sûrement l'aventure, sans attendre de connaître la future ossature des Gunners. Cesc Fabregas en fera-t-il partie ? Le joyau espagnol du milieu de terrain des Gunners est, on le sait, très convoité par le Real Madrid et le FC Barcelone et n'a pas caché son envie de rejoindre un jour l'un de ces deux géants. Reste à savoir si ce jour est proche...

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