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Après son contrôle positif, Ophélie Claude-Boxberger a "des choses pour se défendre"

L'heure de la contre-attaque pour Ophélie Claude-Boxberger. La spécialiste du 3000m steeple a assuré dans des interviews publiées samedi dans L'Equipe et l'Est Républicain qu'elle avait des éléments pour se défendre après son contrôle positif à l'EPO. La Française a réaffirmé son innocence et a chargé le manager national Jean-François Pontier.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

"Il y a des choses pour me défendre", affirme la spécialiste du 3.000 m steeple Ophélie Claude-Boxberger, contrôlée positive à l'EPO, dans des entretiens accordés samedi à l'Equipe et à l'Est Républicain, pointant une "réaction démesurée" qui est "en train de détruire une vie". "Il y a des choses pour me défendre. Je cherche, je travaille avec l'Oclaesp (office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique)", explique l'athlète à l'Equipe, tout en disant ne pas vouloir pour l'heure "perturber l'enquête" par des déclarations.

"Je ne comprends pas ce qui s'est passé" assure-t-elle également au quotidien sportif, répondant "je dis qu'il y a une explication" à une question sur la piste d'un coup monté. Ophélie Claude-Boxberger souligne avoir été "à la rue" aux Championnats du monde de Doha, où elle a été éliminée en séries, arrivée 14e de sa course, alors que celle-ci était postérieure au contrôle positif qui lui est reproché, effectué le 18 septembre.

"Il me met la pression, m'en fait faire toujours plus"

Dans l'Est Républicain, elle raconte par ailleurs son stage dans le centre d'entraînement de Fort-Romeu (Pyréenées-Orientales) avant les championnats de Doha et met en cause Jean-François Pontier, manager national hors stade de la Fédération française d'athlétisme, chargé de déterminer si elle peut participer à cette compétition. "Je suis dans les pires conditions qui soient, il ne cesse de me dire que je suis trop grosse, me met la pression, m'en fait faire toujours plus", raconte-t-elle.

Le 14 octobre, le pôle santé publique du parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire des chefs "d'infractions à la législation sur le dopage et les substances vénéneuses", confiée à l'Oclaesp et qui fait suite à un signalement de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) le 11 octobre.

Mercredi, Ophélie Claude-Boxberger a expliqué attendre les résultats de l'échantillon B et essayer "de comprendre comment ce produit a pu se retrouver détecté dans (son) corps".

Très affectée, elle confie samedi avoir perdu 6 kg depuis l'annonce de son contrôle positif. "Je suis traitée sur les réseaux sociaux pire que les criminels, des personnes me souhaitent la mort" déplore-t-elle dans l'Est Républicain.

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