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Allemagne-Brésil, une cicatrice à refermer sur la route du Mondial 2018

Quatre ans après l'humiliante déroute en demi-finale de la Coupe du monde au Brésil, la Seleçao joue pour la première fois contre l'Allemagne, ce soir en match amical. Comme lors de leur précédent duel, Neymar ne sera pas sur le terrain. Mais cette équipe auriverde n'est plus la même, et à deux mois et demi de la Coupe du monde, elle fait partie des prétendants pour accrocher une 6e étoile. A condition de valider ses progrès contre le champion du monde en titre, en quête d'une 5e étoile qui les placerait au même niveau que le Brésil.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Le Brésil Oscar effondré lors de la demi-finale contre l'Allemagne de Philipp Lahm (FRANCOIS XAVIER MARIT / AFP)

Est-ce le match le plus important de la préparation du Brésil ? Sans doute. S'il ne s'agit que d'un match amical, cette revanche de la dernière demi-finale du Mondial, entre l'Allemagne et le Brésil revêt une importance majeure. Surtout pour les hommes du sélectionneur Tite.  Pour lui, cet affrontement "a une très grande importance psychologique, il ne faut pas se voiler la face, le 7-1 du Mondial est un fantôme qui nous hante", reconnaît-il dans le journal allemand Kicker. "La blessure est encore ouverte (...) ce match de Berlin fait partie du processus de cicatrisation", dit-il, avant d'admettre sans gêne ressentir "de la peur" avant cette rencontre.

La dernière défaite de la Seleçao remonte pourtant à 2015, au Chili (2-0). Depuis, en 17 matches, elle a gagné 12 rencontres pour 5 nuls. Après les trois buts mis aux Chiliens (octobre) et aux Russes (vendredi), avant de jouer en amical la Croatie puis l'Autriche, les Brésiliens se frottent donc aux Allemands. Avec beaucoup moins de pression qu'il y a quatre ans à Belo Horizonte, et sans doute plus de certitudes. "Nous n'avons pas le droit de nous laisser intimider ou de céder à la panique. Ce sera un match difficile, oui, qui va nous demander beaucoup émotionnellement. Mais notre préparation a visé à cela", assure Tite, qui n'est pas pour rien dans la montée en puissance de l'équipe sud-américaine.

Un Brésil différent par rapport à 2014

 "Quand je regarde leur équipe par rapport à 2014, ils sont deux divisions au dessus", avertit Toni Kroos, le milieu de terrain allemand du Real Madrid. "Ils ont de très bons joueurs, un bon collectif, et sont à coup sûr l'un des favoris du Mondial". "Contrairement à 2014, leur équipe est plus équilibrée", analyse Ilkay Gündogan, le milieu de Manchester City. "Des joueurs comme Paulinho et Casemiro leur apportent quelque chose qu'ils n'avaient pas à l'époque. Ils sont redevenus le Brésil que tout le monde connaît." Il estime même que cette formation "n'a pas autant besoin de Neymar qu'en 2014." Même côté allemand, le 7-1 demeure dans les esprits.  "Ce match, c'est un sujet de conversation pour le siècle. Il m'arrive moi-même de revoir les buts, avoue-t-il. Quand on gagne 7-1 en demi-finale d'un mondial contre le pays organisateur, oui, ça reste en mémoire", avoue Joachim Löw

L'équipe aux 5 étoiles comme celle aux 4 étoiles, l'affiche est un sommet. Un peu plus encore cette fois, pour leurs premières retrouvailles depuis le Mondial 2014.

Les principaux autres matches de ce mardi

(14h20) Japon - Ukraine
(17h50) Russie - France
(18h00) Algérie - Iran
(19h00) Suisse - Panama
(20h00) Tunisie - Costa Rica
    Danemark - Chili
    Grèce - Egypte
    Sénégal - Bosnie
(20h30) Pays-Bas - Portugal
    Roumanie - Suède
(20h45) Pologne - Corée du Sud
   Belgique - Arabie Saoudite
    Allemagne - Brésil
(21h00) Maroc - Ouzbékistan
    Colombie - Australie
    Angleterre - Italie
    Espagne - Argentine
    Nigeria - Serbie
 

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