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Le report des JO est "un déchirement" pour Agbegnenou

La quadruple championne du monde de judo, Clarisse Agbegnenou, n'arrive toujours pas à digérer la nouvelle. Plus de 24 heures après l'annonce du report des Jeux olympiques de Tokyo en 2021, le judokate française s'exprime et se confie sur ce report qui "fait mal".

franceinfo: sport avec AFP

France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 25/03/2020 17:31

Temps de lecture : 2min

"Ça fait mal". Clarisse Agbegnenou, quadruple championne du monde de judo, a du mal à avaler la nouvelle. La judokate française et prétendante numéro 1 à l'or olympique en -63 kg aux prochains Jeux olympiques, a "besoin de temps pour digérer l'information que (son) rêve est reporté à plus tard", écrit-elle mercredi au lendemain de l'annonce du report des JO 2020 de Tokyo en raison de la pandémie de coronavirus.

"Même si je m'y attendais, la décision reste un déchirement. En tant qu'athlète, nous consacrons notre vie au sport. Alors bien sûr que ça fait mal et une partie de moi ressent une certaine frustration", assume l'athlète de 27 ans, médaillée d'argent olympique en 2016 et sacrée championne du monde en 2014, 2017, 2018 et 2019, dans un message posté sur Twitter, que l'on sent, le cœur lourd.

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Pour Clarisse Agbegnenou, et comme beaucoup d'athlètes, l'annonce du report des Jeux est dur à encaisser. "Ça fait quasiment quatre ans que je me prépare physiquement et psychologiquement pour une seule et unique compétition, celle initialement prévue le 28 juillet 2020. J'ai organisé ma vie et fait des sacrifices au quotidien pour cette échéance", explique-t-elle. Avant de nuancer, "mais le report des Jeux, comparativement à ce que le monde entier traverse, c'est un non-événement, l'urgence est ailleurs."

La judokate française la plus titrée aux Mondiaux relativise encore. "Alors oui, à l'annonce du CIO, j'ai été particulièrement décontenancée, mais je me dois de penser aux hôpitaux, aux services publics, à ceux qui chaque jour prennent leur courage à deux mains pour maintenir la continuité du service minimum, aux personnes âgées, à toutes les personnes malades, aux femmes qui subissent des violences conjugales et qui sont dans une angoisse encore plus grande compte tenu des circonstances, etc."

Clarisse Agbegnenou conclut enfin son message par deux phrases, tournées vers l'avenir :"En tant que sportive de haut niveau, je m'entraîne tous les jours pour réussir au mieux à affronter les aléas du terrain le jour-J. Ce report en est un comme un autre. Dès lors que le temps aura fait son travail, je suis sûre que je serai heureuse, de prendre part, en 2021" à ces JO.

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